Le bureau de coproduction de Philippe Bober, dont les films récents incluent « Club Zero » de Jessica Hausner en compétition à Cannes et « Triangle of Sadness », lauréat de la Palme d’or de Ruben Östlund, a lancé les ventes internationales de « The Magnet Man » de Gust Van den Berghe. L’entreprise de production et de vente basée à Paris et Berlin est présente cette semaine au MIA Market de Rome.
Les précédents films de Van den Berghe, « Blue Bird » (2011) et « Little Baby Jesus of Flandr » (2010), ont tous deux été présentés en avant-première à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes.
« The Magnet Man », qui est en post-production, raconte l’histoire tragi-comique de la façon dont nos plus grands talents peuvent devenir nos plus grands défauts et à quel point nos vies peuvent être imprévisibles.
Le film suit Lucien, qui est un aimant humain : tout ce qui est en fer colle à son corps. La Belgique rurale du début du XXe siècle n’a pas de place pour son talent naturel inhabituel. Un jour, il s’attache accidentellement à un train qui l’emmène au loin. Au cours de son voyage, Lucien tombe par hasard sur une troupe de théâtre ambulante. Son magnétisme attire le bien et le mal, changeant souvent le cours de son destin.
Le protagoniste Lucien est interprété par Danny Ronaldo, un véritable artiste de cirque belge, issu d’une ancienne famille de cirque. La scénographie a été entièrement réalisée pour le film dans un style de studio à l’ancienne, dans lequel l’arrière-plan et le ciel sont tous peints à la main.
Van den Berghe a écrit le scénario. Le directeur de la photographie est David Williamson. La décoratrice est Natalia Treviño. La costumière est Alette Kraan. Les maquilleuses sont Sophie Garlinskas et Emilie Franco. Les éditeurs sont Thomas Pooters, David Verdurme et Benjamin Mirguet. La musique est de David Van Keer et Birger Embrechts.
Le film est une coproduction entre la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas, produit par Minds Meet en coproduction avec Les Films Fauves, Lemming Film, Coproduction Office et Shelter Prod. Il a été soutenu par le Fonds audiovisuel flamand (VAF), le Film Fund Luxembourg et le Fonds cinématographique néerlandais.