Contenu de l’article
OTTAWA — Il n’y aura pas de traitement spécial pour l’Alberta en ce qui concerne les nouveaux règlements du Canada visant à rendre l’électricité plus propre, a déclaré vendredi le ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault.
Ces commentaires sont la dernière salve dans la bataille apparemment sans fin entre l’Alberta et Ottawa sur la politique climatique.
Contenu de l’article
Celui-ci concerne la nouvelle réglementation sur l’électricité propre que Guilbeault a publiée sous forme de projet en août. La réglementation exigera que toute l’électricité provienne soit de sources renouvelables, comme l’énergie éolienne ou hydroélectrique, soit qu’elle soit équipée d’une technologie de captage du carbone d’ici 2035.
Contenu de l’article
L’Alberta et la Saskatchewan ont déclaré que cela n’était tout simplement pas réalisable et visent plutôt 2050 comme date pour une électricité entièrement sans émissions.
Les deux provinces dépendent encore largement des combustibles fossiles – le gaz naturel pour l’Alberta et le charbon et le gaz pour la Saskatchewan – pour produire de l’électricité, et elles affirment qu’elles ne peuvent pas les éliminer ou créer suffisamment de captage de carbone sans nuire à la fiabilité ou coûter une fortune à leurs résidents.
La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a déclaré jeudi qu’elle utiliserait la loi sur la souveraineté de sa province pour contester toute tentative d’Ottawa de faire respecter ce délai. Son commentaire est intervenu après qu’un opérateur du système électrique de l’Alberta a publié un rapport mettant en garde contre la possibilité de pannes d’électricité si la réglementation fédérale est appliquée.
Le rapport n’explique pas comment cette conclusion a été atteinte. Mais Smith est en mode attaque à grande échelle, lançant une vaste campagne publicitaire, y compris à l’extérieur de l’Alberta, demandant aux gens de dire à Ottawa de ne pas laisser les Albertains se figer dans le noir.
Histoires connexes
-
La nouvelle réglementation canadienne sur l’électricité : comment les libéraux veulent atteindre la carboneutralité
-
Les anti-Guilbeault : le ministre de l’Environnement de l’Alberta affronte son homologue « activiste » d’Ottawa
Contenu de l’article
Guilbeault conteste le fait que la réglementation entraînera des coûts excessifs ou causera des problèmes de fiabilité partout. Il a déclaré qu’il souhaitait travailler avec toutes les provinces et tous les territoires pour s’assurer que la réglementation fonctionne pour tout le monde et réduise également les émissions.
«J’appellerais le premier ministre Smith à travailler avec nous de manière constructive pour garantir que ces réglementations soient les plus efficaces pour tous les Canadiens», a déclaré Guilbeault lors d’une conférence de presse sur un sujet sans rapport à Ottawa vendredi.
Il a déclaré que même si le règlement en est encore à l’étape de consultation et que des ajustements peuvent encore être apportés, il n’y aura pas d’exclusion qui exempterait l’Alberta.
« Dans quelle mesure serait-il équitable pour… le reste de la fédération si nous commencions à prévoir des exceptions pour les provinces ? » il a dit.
« Nous ne l’avons pas fait pour des raisons de prix. Nous avons travaillé avec toutes les provinces pour garantir que nous disposions d’un système juste et équitable en matière de tarification, et nous ferons de même pour la réglementation sur l’électricité propre.
L’Alberta et la Saskatchewan, ainsi que l’Ontario, ont contesté devant les tribunaux le pouvoir d’Ottawa d’imposer un prix sur le carbone, arguant que cela empêchait leurs juridictions de développer leurs ressources naturelles comme bon leur semblait.
Contenu de l’article
En fin de compte, la Cour suprême du Canada s’est rangée du côté d’Ottawa, statuant que le changement climatique et les émissions traversent les frontières provinciales, et qu’Ottawa a donc compétence pour mettre en œuvre un prix du carbone.
La Loi sur la souveraineté, que Smith a adoptée en Alberta il y a près d’un an, permettrait à la province de rejeter les lois ou règlements fédéraux lorsqu’elle estime qu’ils causent un préjudice à l’Alberta. Cela n’a pas été testé devant les tribunaux.
Notre site Web est l’endroit idéal pour les dernières nouvelles, les scoops exclusifs, les lectures longues et les commentaires provocateurs. Veuillez ajouter nationalpost.com à vos favoris et vous inscrire à notre newsletter politique, Première lecture, ici.
Partagez cet article sur votre réseau social