Unifor tourne son attention vers GM pour la prochaine ronde de négociations avec les travailleurs de l’automobile

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Le plus grand syndicat du secteur privé au Canada a déclaré qu’il se tournerait vers les négociations avec General Motors après que ses membres ont voté en faveur de son accord de travail avec Ford Motor Co. of Canada.

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Saluant l’accord avec Ford comme un accord historique qui répond « dans une large mesure » aux priorités du syndicat, la présidente d’Unifor, Lana Payne, a déclaré que le syndicat attendrait la même chose de GM lorsque les négociations commenceront mardi.

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« Je veux être claire, nous espérons que General Motors suivra le modèle établi chez Ford », a-t-elle déclaré dans un discours vidéo.

Le syndicat a choisi GM en partie parce qu’il a plus d’influence sur l’entreprise que chez Stellantis, a déclaré Payne.

L’usine de GM à Oshawa fonctionne 24 heures sur 24 pour produire des camionnettes rentables et son usine de propulsion de St. Catharine est également un pilier des opérations de l’entreprise, a-t-elle déclaré, tandis que l’usine de Stellantis à Windsor fait face à des semaines de rééquipement.

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« Je ne m’attends pas à ce que cette ronde de négociations soit facile. Et je veux m’assurer que notre syndicat est le mieux placé pour faire avancer ce modèle au profit de tous nos membres, actifs et retraités.

Unifor tentera d’obtenir des augmentations clés comme une augmentation du salaire de base de 20 à 25 %, des primes de 10 000 $, des augmentations des retraites, y compris un retour aux prestations définies et des engagements concernant la transition vers les véhicules électriques qu’il a obtenus chez Ford.

Payne a déclaré que les résultats du contrat montrent que le syndicat a atteint les objectifs qu’il s’était fixé après avoir menacé de fermer toutes les usines Ford au Canada par une grève.

« Cela n’arrive pas par hasard, ni parce que Ford Motor Company se sent généreuse. Cela s’est produit parce que nous avons du pouvoir en tant que syndicat. Et nous avons montré que nous étions prêts à exercer ce pouvoir.

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Unifor, cependant, sera confronté à des défis tant chez GM qu’au sein de son propre syndicat, ont déclaré les experts, après que seulement 54 % des travailleurs ont voté en faveur de l’accord avec Ford, contre 81 % pour leur dernière convention collective.

« La question qui reste ici est la suivante : les travailleurs de GM et de Stellantis ratifieront-ils un accord basé sur le modèle de Ford ou voudront-ils plus, étant donné que leurs entreprises sont plus grandes et plus rentables ? » a déclaré Steven Tufts, un expert du travail à l’Université York.

« Personne ne dit que des progrès significatifs n’ont pas été réalisés, mais ces gains significatifs ont été réalisés à un moment où les attentes des travailleurs ont augmenté et dans une période d’inflation croissante. »

Les négociations surviennent également alors que les travailleurs de l’automobile aux États-Unis réclament bien plus, y compris des augmentations salariales d’au moins 30 %, ce qui aura également affecté le vote de Ford, a déclaré Stephanie Ross, professeure agrégée à l’Université McMaster.

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« Même si le contexte des travailleurs américains de l’automobile est très différent, leur ambition et leur approche plus militante ont affecté la perception des travailleurs canadiens de l’automobile quant à ce qu’ils pourraient ou devraient faire », a-t-elle déclaré par courriel.

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Le contrat avec Ford comprend également la réactivation d’une allocation de vie chère qui aide à lutter contre l’inflation, des augmentations des prestations de santé et l’ajout de deux nouveaux congés payés.

Parmi les domaines dans lesquels le syndicat n’a pas obtenu autant de résultats, citons les accords de partage des bénéfices, l’augmentation des retraites des retraités et peut-être certains domaines concernant les travailleurs à temps partiel, a déclaré Tufts.

Les négociations d’Unifor avec GM concernent environ 4 300 travailleurs de l’usine de groupes motopropulseurs de St. Catharines, du complexe d’assemblage d’Oshawa et du centre de distribution de pièces de Woodstock.

Les quelque 1 350 travailleurs horaires de l’usine GM CAMI à Ingersoll sont couverts par un accord distinct.

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