KINSELLA : Conseils aux conservateurs pour mettre enfin fin au règne de Trudeau

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Chers conservateurs réunis à Québec :

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Les enjeux sont de plus en plus élevés. Langevin, limousines et lucre vous attendent. Voici 10 choses que vous devez faire si vous voulez mettre fin à une décennie dans la nature. Gratuitement. Vous êtes les bienvenus.

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1. Chill, Pierre Poilievre. Lui, votre chef. Vous, les conservateurs, l’aimez (c’est clair), mais des millions de Canadiens ne l’aiment toujours pas. Les libéraux de Trudeau ont commis une erreur en ne définissant pas Poilievre plus tôt – mais ils le savent maintenant et mettent en place des obusiers. Alors continuez à diffuser davantage de publicités de bien-être que vous avez diffusées au cours de l’été, mais demandez également à Pierre de se détendre en personne. Il semble toujours en colère, mais il ne devrait pas. Il gagne. Sourire rire. Ça marchera.

2. Arrêtez de susciter des querelles médiatiques. Cela peut faire du bien maintenant, hors saison. Par exemple, faire le tour de Radio-Canada fait toujours plaisir à la base. Mais lorsque les élections sont abandonnées, les médias restent le lieu où la plupart des gens obtiennent des informations politiques (y compris CBC). Pas TikTok. Rappelez-vous ce que Mark Twain a dit : « Ne vous disputez jamais avec les gens qui achètent de l’encre au baril. » S’applique toujours.

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3. Faites un sacrifice rituel. Et télédiffusez-le aussi. Trouvez un ou deux SoCon dans le caucus et un ou deux SoCon à la recherche de nominations conservatrices. Ne vous contentez pas de répudier leurs opinions troglodytiques post facto – faites-le avant que le proverbial ne frappe les fans. Rendez-le sanglant et rendez-le public. Les candidats restants et les membres du caucus verront le carnage qui en résultera et comprendront le message.

4. Restez simple. Du point de vue politique, bien sûr. Dans l’affrontement Harper-Martin, Stephen Harper avait cinq priorités : la responsabilité, la réforme fiscale, la criminalité, la garde d’enfants et les soins de santé. Paul Martin en avait un million. Quand tu as un million de priorités, Virginia, tu n’en as aucune. Restez simple, imbéciles. Les électeurs n’ont pas le temps de lire un document politique de la taille d’un dictionnaire.

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5. Gardez-le propre. Autrement dit, adoptez une position claire. Les électeurs détestent les bavardages et le jargon, et c’est pourquoi Donald Trump a battu Hillary Clinton. Hillary parlait comme une initiée de Washington, utilisait le jargon du gouvernement et n’était pas très claire sur ce qu’elle ferait. Donald parlait comme votre oncle fou, assis au bar à l’heure de fermeture, mais vous n’aviez aucun doute sur ce qu’il voulait faire. Clarté oui, ambiguïté non.

6. Espoir, pas peur. Oui, Pierre Poilievre est devenu chef conservateur en disant que le Canada était brisé et en appuyant sur le bouton de la peur comme un scientifique fou dans un film de James Bond. Oui. Oui, les électeurs conviennent que les choses vont dans la mauvaise direction. Mais ils veulent maintenant un Premier ministre qui prenne le volant et nous ramène sur l’Autoroute de l’espoir. L’espoir se vend, pas la peur.

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7. Leader, équipe, politique. Vous n’aimez pas le leader ? Découvrez l’équipe. Vous n’aimez pas l’équipe ? Consultez le livret de politique. Vous n’aimez pas les politiques? Découvrez le leader. C’est ce qu’a fait mon ancien patron, Jean Chrétien, en 1993, 1997 et 2000. Il a travaillé à chaque fois. Pivote, pivote, pivote.

8. Justin, mais juste au cas où. Qu’est-ce que ça veut dire ? Eh bien, cela signifie que Justin Trudeau est évidemment votre meilleur atout. Mais l’équipe bleue a besoin d’un plan B si et quand le Dauphin entre dans le circuit des conférences. Le Parti libéral du Canada est la machine politique la plus performante de la démocratie occidentale. Ne les sous-estimez pas si Justin y va.

9. … et ne les sous-estimez pas s’il ne le fait pas. Voici une leçon d’histoire, garçons et filles : Justin vous a botté le cul en 2015. En 2019, il a récidivé. Et encore une fois en 2021. Il l’a fait, en partie parce que vous pensiez que les électeurs détestaient Trudeau autant que vous. (Ils ne l’ont pas fait.) Oh, et ceci : ne pensez pas non plus qu’ils considèrent maintenant Pierre Poilievre comme super adorable.

10. Quel est le dernier point. Vous êtes en avance, pas grâce à ce que vous avez fait ou dit. Vous n’êtes pas en avance parce que tout le monde est amoureux de votre homme. Vous êtes en avance parce que a) Pierre n’est pas Justin et b) il maintient son pouls. C’est ça. Ne l’oubliez pas.

Et voilà, fêtards conservateurs. Passez un bon moment à Québec.

Mais ce n’est pas un très bon moment.

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