La Ville de Yellowknife affirme que les résidents pourraient revenir dès le 6 septembre

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YELLOWKNIFE — La ville de Yellowknife et une Première Nation voisine ont déclaré vendredi que les personnes évacuées par les incendies de forêt pourraient revenir dès le 6 septembre.

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Les résidents de la capitale des Territoires du Nord-Ouest et les membres de la Première Nation des Dénés Yellowknives devraient être autorisés à rentrer chez eux à partir de midi ce jour-là, « à moins d’une augmentation de l’activité et des risques d’incendies de forêt le long de l’autoroute 1 ou près de Yellowknife d’ici là ».

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« Les résidents doivent tous se préparer à une réduction des services et des entreprises qui pourraient ne pas être ouverts ou ne pourraient fournir que des services limités », ont déclaré la ville et la Première Nation dans un communiqué de presse.

Shane Thompson, ministre des Affaires municipales et communautaires du territoire, a déclaré dans un communiqué que même si le gouvernement est impatient d’accueillir les résidents chez eux, les gens sont priés de rester où ils sont jusqu’à ce que l’ordre d’évacuation soit levé mercredi.

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« Cela contribuera à rendre la rentrée plus sûre et plus organisée », a déclaré Thompson. «Veuillez ne pas retourner vers la frontière entre les Territoires du Nord-Ouest et l’Alberta avant le mercredi 6 septembre. Aucune aide n’est disponible dans le nord de l’Alberta pour les résidents qui envisagent de déménager vers le nord en attendant la levée de l’ordre.»

Il a ajouté que même si la date de retour fixée est une bonne nouvelle pour les Yellowknifers et les résidents de Dettah et Ndilo, les habitants des communautés de Hay River, Fort Smith, Kakisa, de la Première Nation de K’atlodeeche et d’Enterprise restent déplacés.

« Nous continuons à lutter activement contre les incendies à l’extérieur de vos communautés pour vous ramener chez vous dès que tout sera sécuritaire », a déclaré Thompson. « Il est demandé aux évacués de ces communautés de South Slave de rester là où ils se trouvent plutôt que de se rendre à Yellowknife. »

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La levée de l’ordre d’évacuation de la capitale marque la phase finale d’un plan de réentrée qui voit actuellement le retour du personnel essentiel aux services critiques.

Un risque accru d’incendie le long de l’autoroute 1 a retardé le retour de certains travailleurs essentiels, mais les autorités ont déclaré que la plupart devraient rentrer lundi et mardi dans le cadre des efforts visant à rétablir les services de base.

L’Autorité de la santé et des services sociaux des Territoires du Nord-Ouest a publié vendredi un avis public informant les résidents de Yellowknife de s’attendre à des services limités à leur retour à mesure que le système s’intensifie.

Il indique que presque tous les services de santé à Yellowknife sont suspendus, à l’exception des soins de base aux urgences, ajoutant que le redémarrage se concentrera dans un premier temps sur les services de survie.

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L’organisation a déclaré que certains services devraient être disponibles à l’hôpital territorial Stanton lorsque l’ordre d’évacuation de Yellowknife prendra fin, en attendant la confirmation des niveaux de dotation appropriés.

Les soins intensifs ne seront pas disponibles initialement à la rentrée, a-t-il indiqué.

« Si vous tombez gravement malade, vous aurez probablement besoin d’une évacuation sanitaire hors du territoire », indique le communiqué.

Il a également indiqué que les services obstétricaux seraient limités au cours de la première à deux semaines et que toute personne enceinte de 33 semaines ou plus serait contactée directement au sujet de ses soins.

Il a été demandé aux patients de chimiothérapie, de dialyse et de thérapie intraveineuse de rester là où ils se trouvent pour recevoir ces services et de ne pas revenir.

Les personnes nécessitant une intervention chirurgicale urgente et les patients pédiatriques peuvent avoir besoin d’une évacuation médicale pour leur traitement.

L’ordre d’évacuation de Yellowknife et des communautés voisines des Premières Nations de Ndilo et Dettah a été émis le 16 août.

Environ 70 pour cent de la population du territoire est absente de chez elle depuis deux semaines, et pour les résidents des communautés proches de la frontière de l’Alberta, cela a été plus long.

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