Les actions américaines restent confrontées à des risques d’atterrissage brutal, selon Bank of America

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La Réserve fédérale américaine pourrait très bien avoir fini de relever ses taux pour le moment, mais les actions américaines sont toujours confrontées à un repli en raison du risque d’un atterrissage économique brutal, selon les stratèges de Bank of America Corp.

Les signes d’un ralentissement du marché du travail laissent présager une pause dans les hausses de taux de la Fed, et une lecture « bénigne » des données sur l’emploi attendues vendredi serait la « dernière pièce du puzzle Boucle d’or », a déclaré le stratège Michael Hartnett. Il s’attend toutefois à davantage d’indices d’un soi-disant atterrissage brutal à partir de ce mois-ci.

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« Vendez la dernière hausse des taux », a-t-il déclaré dans une note datée du 31 août.

Le stratège a prédit à juste titre la chute des actions américaines l’année dernière et est resté baissier en 2023 alors même que le S&P 500 a augmenté de 17 pour cent.

Plus récemment, la confiance des investisseurs a été soutenue par les paris selon lesquels un affaiblissement de l’économie américaine entraînerait un changement accommodant dans les perspectives politiques de la Fed. Le S&P 500 a progressé au cours des deux dernières semaines, même s’il a tout de même terminé le mois d’août avec sa première baisse mensuelle depuis février.

Emmanuel Cau, stratège de Barclays PLC, a également déclaré que l’interprétation par le marché des mauvaises données économiques comme de bonnes nouvelles pour les actions ne fonctionne que « jusqu’à un certain point et tant que les bénéfices ne sont pas touchés ».

Le « bénéfice de la baisse des taux due à une croissance plus faible est fragile », a-t-il déclaré dans une note. « Avec de nombreuses mauvaises nouvelles déjà publiées en Europe et en Chine, le consommateur américain pourrait connaître le sort des actions. »

Autres faits saillants de Bank of America :

Les fonds d’actions mondiales ont enregistré des entrées de 10,3 milliards de dollars au cours de la semaine jusqu’au 30 août, selon la note citant les données de l’EPFR Inc.

Les liquidités ont attiré 6,5 milliards de dollars, tandis que 1,7 milliard de dollars ont été investis dans les obligations.

Les fonds technologiques ont enregistré une 10e semaine consécutive d’entrées à 5,1 milliards de dollars – la plus importante depuis mai. Il s’agit du « secteur dominant » cette année, avec des entrées totales de 34 milliards de dollars, a déclaré Hartnett.

Les fonds d’actions américains ont enregistré des entrées de 4,5 milliards de dollars, tandis que les sorties d’Europe se sont étendues sur une 25e semaine.

Bloomberg.com