mardi, novembre 19, 2024

Le résumé de la carte postale et le guide d’étude descriptif

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Berest, Anne. La carte postale. Éditions Europe, 2023.

Le roman d’Anne Berest La carte postale, suit la protagoniste, Anne Berest, alors qu’elle enquête sur l’expéditeur d’une mystérieuse carte postale. Le roman est écrit principalement du point de vue d’Anne à la première personne et oscille entre le passé et le présent. Par souci de clarté, le résumé suivant utilise le passé.

Au début du texte, la mère d’Anne, Lélia, a reçu une carte postale anonyme sur laquelle étaient inscrits les noms de ses proches. Ephraïm, Emma, ​​Jacques et Noémie ont tous été assassinés pendant la Shoah à Auschwitz. Des années plus tard, Anne a demandé à sa mère de lui raconter leur histoire familiale ; Lélia faisait des recherches sur le passé de la famille depuis des années. Au début du XXe siècle, les Rabinovitch vivaient en Russie. Cependant, peu de temps après qu’Ephraïm ait épousé Emma, ​​son père, Nachman, les a implorés de partir et de fuir l’antisémitisme qui gagnait en ferveur. Plus tard, Ephraïm et Emma s’installent à Riga. Alors que leur séjour en Lettonie était initialement idyllique, les affaires d’Ephraïm ont échoué et ils ont été accueillis par des discours de haine. Ils ont déménagé une fois de plus, cette fois en Palestine. Après cinq années de galères, Ephraïm, Emma et leurs trois enfants s’installent à Paris. Le patriarche croyait pouvoir résoudre les difficultés de la famille grâce à la naturalisation en France. Myriam et Noémie excellaient à l’école mais ont été choquées lorsque le numéro clausus a été promulguée. Ils pensaient que la législation antisémite se limitait au passé de leurs parents. Lorsque Myriam a commencé à donner des cours particuliers à Vincente, ils ont commencé à sortir ensemble et se sont mariés peu de temps après. Cependant, la famille Rabinovitch ne revient pas à Paris cet été-là. Au début de l’occupation, les Rabinovitch restèrent aux Forges. Plus tard, lorsque les policiers sont arrivés à la maison, Noémie et Jacques ont été arrêtés et emmenés en Allemagne. Myriam voulait y aller avec ses frères et sœurs, mais son père l’a obligée à se cacher dans le jardin. Ce soir-là, elle rentra à Paris à vélo. Vincente et Jeanine l’ont fait sortir clandestinement de la ville. Peu de temps après, Ephraïm et Emma sont également arrêtés. Ils furent tués dans les chambres à gaz à leur arrivée à Auschwitz.

Dans le récit présent, dans le livre II, Anne assiste au dîner de Pessa’h chez Georges. Elle a été blessée par les propos de Déborah lorsqu’elle a insinué qu’Anne ne prétendait être juive que lorsque cela lui convenait. Anne avait eu du mal toute sa vie à fusionner son enfance laïque avec l’héritage religieux de sa famille. Lorsqu’elle a parlé à sa fille, Clara, d’un incident antisémite survenu dans la cour de récréation, ses pensées se sont tournées vers la carte postale. Anne décide de retrouver l’expéditeur et demande de l’aide à Lélia. Elle a parlé avec des experts en écriture et des détectives privés, mais ils n’ont pas été en mesure de lui donner un aperçu. Alors que ses recherches se poursuivaient, Anne commença à enquêter sur la vie de Myriam pendant la guerre. Lélia n’avait jamais inspecté ce qui était arrivé à sa mère après sa fuite de Paris car Myriam refusait de parler de sa vie de son vivant. Dans le livre III, Anne a écrit à sa sœur Claire pour réfléchir à l’impact de leurs deuxièmes prénoms, Myriam et Noémie, sur leur identité.

Dans le livre IV, Myriam quitte le château avec Vincente et ils restent à Marseille, qui est encore une zone sûre. Cependant, leurs papiers ont été compromis et ils ont été contraints de partir peu de temps après. Vincente explique que lui et Jeanine sont résistants et fait participer Myriam à l’opération. Ils s’installent à la Maison du Pendu sur le Plateau des Claparèdes. Vincente est parti peu de temps après et Myriam vivait seule. Elle commence à transcrire des émissions de la BBC pour la Résistance. Plus tard, à son retour, Vincente fit venir Yves Bouveris qui avait défié le recrutement allemand de civils français. Le trio a commencé une histoire d’amour à l’époque où ils vivaient cachés. De retour à Paris, Myriam annonce à Yves qu’elle est enceinte de l’enfant de Vincente. Elle et son mari travaillaient pour le réseau de renseignement franco-polonais F2 à la fin de la guerre. Lorsque les prisonniers commencent à revenir sur le sol français, Myriam part à la recherche de sa famille. Elle avait désespérément envie de croire qu’ils étaient encore en vie. Plus tard, elle s’installe en Allemagne pour poursuivre ses recherches, laissant Lélia à Céreste. A la fin du roman, Anne visite la ville où Myriam a passé les dernières années de sa vie. En discutant avec l’ancienne infirmière de sa grand-mère, Juliette explique que c’est Myriam qui a écrit la carte postale. Elle savait qu’elle perdait la mémoire et a enregistré les noms des membres de sa famille pour s’assurer de ne pas les oublier.

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