Bien que la projection d’un sondeur de 165 sièges conservateurs soit encore en deçà des 170 nécessaires pour former une majorité, cela suffirait à faire échouer toute nouvelle tentative de coalition libérale-néo-démocrate
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Après des années à maintenir une avance constante mais médiocre sur les libéraux, cet été a soudainement produit une série de sondages montrant que le parti conservateur pourrait être sur la bonne voie pour une majorité dominante lors des prochaines élections fédérales.
Les sondages récents de Léger, Nanos et Données Abacus montrer aux conservateurs une avance de près de deux chiffres sur les libéraux. UN Sondage Léger de juilletpar exemple, avait 37 pour cent des répondants soutenant les conservateurs contre 28 pour cent soutenant les libéraux.
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Lorsque ces chiffres sont branchés sur une projection circonscription par circonscription du nombre de sièges, ils montrent une solide chance de victoire conservatrice aux prochaines élections fédérales, sinon une majorité absolue.
Le dernières projections de siège par le site Web de sondage 338Canada, les conservateurs remportent 165 sièges contre seulement 115 pour les libéraux.
Bien qu’il reste encore cinq sièges à 165 des 170 nécessaires pour former une majorité, un caucus de 165 sièges serait encore assez important pour faire échouer toute nouvelle tentative de coalition libérale-néo-démocrate. Alors que le NPD ne devrait remporter que 22 sièges, un caucus combiné libéral-néo-démocrate n’en compterait que 137.
Si la fortune des conservateurs continue de s’améliorer, ils pourraient bien être sur la bonne voie pour un triomphe record d’ici octobre 2025, la dernière élection fédérale absolue qui pourrait être déclenchée.
Cependant, le chef conservateur Pierre Poilievre est encore bien en deçà des chiffres qui se montraient la dernière fois que les conservateurs se sont tenus à la veille d’un glissement de terrain.
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En 1983, juste après que Brian Mulroney a pris la tête des progressistes-conservateurs, son parti s’est vanté d’avoir incroyable 55 pour cent du soutien des électeurs contre 27 % pour les libéraux, alors encore dirigés par Pierre Trudeau. Un an plus tard, ces sondages se sont manifestés dans Mulroney capturant ce qui est toujours l’un des plus grands glissements de terrain de l’histoire du Canada, Mulroney remportant 211 sièges contre 40 pour les libéraux.
Les conservateurs ont surpassé les libéraux dans l’intention de vote populaire pendant une partie importante du mandat de Justin Trudeau en tant que premier ministre.
Dès le printemps 2018, deux ans et demi seulement après l’assermentation de Trudeau, les sondages ont commencé à montrer régulièrement que les Canadiens favorisaient les conservateurs par rapport aux libéraux.
En mars 2018, à la suite de la visite officielle très critiquée de Trudeau en Inde, un institut Angus Reid enquête ont constaté que 40 % des répondants voulaient un gouvernement conservateur, contre seulement 31 % qui voulaient s’en tenir à un gouvernement libéral.
« Si des élections avaient lieu demain, le PCC – dirigé par Andrew Scheer, serait en mesure de former un gouvernement majoritaire », écrivaient-ils à l’époque.
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En fait, les deux dernières élections fédérales ont comporté plus de votes pour les conservateurs que pour les libéraux, même si Scheer et le prédécesseur de Poilievre, Erin O’Toole, ont perdu les élections. En 2019, les conservateurs ont obtenu 6,3 millions de voix contre six millions pour les libéraux. En 2021, c’était 5,7 millions de votes conservateurs contre 5,5 millions de libéraux.
Mais les libéraux ont continué à dominer le nombre de sièges en vertu de ce que leurs stratèges appellent « l’efficacité du vote » : se concentrer sur les circonscriptions avec des liens nets à trois dans lesquelles un siège peut être capturé avec une pluralité de moins de 40 %. L’actuel ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles, par exemple, représente une circonscription qu’il a conquise avec à peine le tiers du vote populaire; Randy Boissonnault a remporté Edmonton Centre en 2021 avec seulement 33,7 %.
Alors que le sentiment conservateur est en hausse depuis des années, cela s’est principalement produit dans des régions qui s’étaient déjà engagées à voter conservateur.
La circonscription extrêmement conservatrice de Banff-Airdrie, par exemple, a réussi à rassembler 13 000 électeurs conservateurs de plus en 2019 qu’en 2015. Mais comme la circonscription était déjà détenue par un député conservateur, cela n’a eu aucun effet sur l’équilibre parlementaire des pouvoirs. Au cours de cette même élection, entre-temps, les libéraux ont remporté plus d’une douzaine de sièges par des marges de moins de 1 000 voix.
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Ce qui a changé au cours des derniers mois, c’est que les conservateurs commencent à percer dans des régions à l’extérieur du cœur conservateur habituel du Canada.
Abacus Data, pour sa part, a maintenant les conservateurs à la tête des libéraux en Ontario et au Canada atlantique. Et tandis que le Québec n’est pas devenu conservateur, ils ont abandonné les libéraux en masse pour le Bloc Québécois.
Comme David Coletto d’Abacus l’a fait remarquer lundi, le gouvernement Trudeau pouvait désormais s’attendre à ce que seulement deux des trois électeurs de 2021 votent à nouveau pour les libéraux.
Quant aux électeurs qui affluent soudainement vers les conservateurs, Coletto note que le bloc unique le plus grand des électeurs conservateurs étaient des Canadiens qui n’avaient pas pris la peine de voter lors des élections précédentes. Considérant que la participation électorale n’était que de 62% en 2021, il s’agit d’un groupe démographique particulièrement riche.
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