Les diffuseurs s’opposent à la proposition du CRTC de les obliger à payer dans le système de contenu canadien avant même qu’il ait défini Cancon
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OTTAWA – Les géants de la diffusion en continu, dont Netflix, Amazon, Spotify, Apple et Disney, s’opposent à la proposition du CRTC de les obliger à payer dans le système de contenu canadien avant que la commission ne détermine pleinement comment elle réglementera le contenu canadien (Cancon) pour les diffuseurs, et avant même d’avoir défini ce qui est qualifié de Cancon.
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L’organisme de réglementation a entamé une série de consultations sur la façon de mettre en œuvre le projet de loi C-11, qui est devenu loi en avril. La Loi sur la diffusion en ligne met en place le CRTC pour commencer à réglementer les plateformes de diffusion en continu, les obligeant à présenter du contenu canadien sur leurs plateformes et à les faire cotiser au fonds Cancon pour la création de films, d’émissions de télévision et de musique canadiens.
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Le processus réglementaire pourrait prendre des années pour se dérouler pleinement, mais dans des mémoires écrits, les plateformes se sont opposées à la suggestion du CRTC de leur faire payer une «contribution de base initiale», dans laquelle elles verseraient un pourcentage de leurs revenus canadiens au financement à l’appui du contenu canadien.
Le CRTC tient actuellement des consultations écrites et tiendra une audience en personne en novembre sur les contributions au contenu canadien et autochtone. Il tiendra d’autres consultations sur la mise en œuvre de la Loi sur la diffusion en continu à une date ultérieure, notamment sur une nouvelle définition du contenu canadien.
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Apple a déclaré au CRTC qu’« une contribution de base peut décourager les investissements directs du type que le Conseil a l’intention d’encourager », comme investir directement dans la production d’un film canadien.
Il a déclaré que «l’établissement d’exigences de contribution sans d’abord revoir la définition de la programmation canadienne… pourrait être problématique en soi et aggraver encore le problème avec l’établissement d’une exigence de base initiale».
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La Motion Picture Association-Canada (MPA), qui représente de grands studios tels que Disney, Netflix, Paramount, Sony et Warner Brothers, a déclaré « qu’il est prématuré d’envisager une exigence de contribution de base initiale à ce stade, car elle met la charrue proverbiale avant le cheval.
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La MPA a souligné que la définition d’une émission canadienne « est une question fondamentale fondamentale, car elle est à la base de pratiquement toutes les exigences proposées en matière de contribution et de découvrabilité ». Il a déclaré que les plateformes en ligne «se demandent si elles sont disposées à apporter des contributions financières aux fonds de production et aux programmes canadiens sans savoir comment ils seront composés».
Spotify a déclaré au CRTC qu’il « va trop vite pour imposer des contributions de base », sans tenir compte de « l’écosystème plus large des contributions significatives au système de radiodiffusion canadien apportées par les entreprises en ligne dans leur ensemble ».
Spotify a déclaré qu’une contribution de base initiale « conduirait probablement à une réduction des avantages actuels (monétaires et autres) investis par Spotify dans le système de radiodiffusion canadien ».
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De nombreux diffuseurs ont utilisé leurs mémoires écrits pour affirmer qu’ils investissaient déjà dans le contenu canadien, en produisant de la télévision, des films et d’autres contenus au Canada. Ils ont également demandé de la flexibilité dans la façon dont le CRTC définit les contributions de Cancon, avec des options autres que le simple versement dans un fonds.
Disney a déclaré qu’il était en faveur d’un cadre « qui donnerait aux entreprises en ligne telles que Disney + la flexibilité de commander ou d’acquérir une programmation canadienne locale et / ou d’apporter d’autres contributions au système de radiodiffusion canadien qui sont compatibles avec notre marque, notre modèle commercial et la nature de notre service. «
Apple a souligné que les services non canadiens pourraient être tenus de contribuer au financement auquel ils ne peuvent pas puiser.
Amazon a déclaré que « nulle part dans le dossier public devant la Commission, il n’y a de données solides et à jour sur les différentes formes et l’étendue complète des dépenses directes et indirectes déjà effectuées par les entreprises en ligne au Canada ».
Netflix a déclaré que le CRTC avait pris une « décision préliminaire » pour exiger une contribution de base initiale, et que la « seule question à examiner ne semblerait pas être de savoir si, mais plutôt quels fonds seraient les bénéficiaires possibles des contributions ».
Il a fait valoir que «ce n’est pas un point de départ approprié et risque de préjuger de la discussion sur de nombreux éléments critiques du nouveau cadre de contribution qui devraient d’abord être pris en compte».
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