L’industrie du divertissement est maintenant au milieu d’une double grève, qui ne s’est pas produite depuis plus de 60 ans. La Guilde des réalisateurs d’Amérique a choisi de ratifier son accord avec l’AMPTP en juin, évitant une grève mais les faisant certainement paraître clowns car ils n’ont plus de scripts ou d’interprètes à diriger jusqu’à la fin des deux grèves. J’espère que « l’accord vraiment historique » en valait la peine et que vous êtes ravi d’appeler « action » les hologrammes d’IA écrits par ChatGPT, vous tous ! Pour être clair, mes pointes sont dirigées vers les dirigeants qui se sont pliés à l’acceptation d’un accord, et non vers la DGA dans son ensemble, dont beaucoup sont solidaires à la fois de la WGA et du SAG-AFTRA.
« Oppenheimer » n’est que la première des nombreuses premières de films qui seront impactées par la grève. Juste avant la projection du film à Londres, le réalisateur Christopher Nolan s’est adressé à la foule en reconnaissant le travail acharné des acteurs et en respectant leur choix de ne pas assister au reste de la première. « Ils vont écrire leurs pancartes », a expliqué Nolan au public, qui a tous applaudi en solidarité avec la décision des acteurs de partir.
Peu de temps après leur sortie, SAG-AFTRA a tenu une conférence de presse pour annoncer la grève, qui entre en vigueur minuit une minute. J’espère que les studios sont prêts. S’ils pensaient que les piqueteurs de la WGA étaient perturbateurs, ils s’attendent à un réveil brutal lorsque des milliers d’anciens enfants de théâtre se déchaînent devant leurs portes.