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Au cours des derniers mois, une série de pénuries écrasantes dans la prestation des soins de santé au Canada ont relancé le débat sur les vertus d’autoriser les « soins de santé privés » dans le système canadien. La Saskatchewan s’est tournée vers des cliniques à but lucratif dans le but d’éclaircir un arriéré de chirurgies articulaires. Et dans un exemple particulièrement dramatique, la Colombie-Britannique expédie ses patients atteints de cancer hors du pays pour obtenir des soins dans l’État de Washington. Mais rien de tout cela n’est vraiment des « soins de santé privés » au sens où la plupart du monde le comprend (et d’une manière qui aiderait en fait à atténuer certaines des pénuries systémiques de soins de santé au Canada. Regardez la vidéo ou lisez la transcription pour en savoir plus.
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Il y a beaucoup de controverse au sujet de l’introduction des « soins de santé privés » dans le système canadien. Mais vous pouvez tous vous détendre, car il ne s’agit pas vraiment de soins de santé privés. Il s’agit toujours de soins de santé publics, mais ce n’est que la pire version possible.
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Au Canada, il est illégal de souscrire une assurance pour tout ce qui est couvert par le système public. Personne d’autre ne le fait. Aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande, au Japon, au Royaume-Uni, vous pouvez débourser quelques milliers de dollars chaque année dans une assurance privée et – si vous avez besoin de points de suture – vous pouvez soit aller à l’hôpital public, soit utiliser votre assurance pour le faire en privé dans un système de santé complètement différent ici.
C’est soins médicaux privés.
Mais le Canada insiste sur le fait que si vous avez besoin de points de suture, ils sont les seuls autorisés à payer. Ainsi, tous ces prestataires de soins de santé à but lucratif travaillent toujours pour le gouvernement – et puisent dans le même approvisionnement rationné de médecins et de ressources de soins de santé que tout le monde.
Sauf qu’ils font des profits.
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