L’histoire suit Dolph Laserhawk, un personnage original et mercenaire dans une dystopie des années 90 souffrant de chagrin et de trahison par son ancien amant et partenaire, Alex Taylor, un archétype du héros d’action des années 80.
La présentation était à peu près aussi chaotique et joviale que les images montrées, avec le réalisateur Mehdi Leffad, Jérémie Bonnouvrier et Yves « Balak » Bigerel offrant beaucoup de plaisanteries entre eux alors qu’ils se remémoraient la production de sept ans et à quel point Ubisoft et Shankar étaient libres de il suffit « d’ouvrir le coffre à jouets » au studio de jeu et de réinterpréter les choses à leur guise.
En plus de la réinterprétation susmentionnée des personnages d’Ubisoft, il y a aussi l’aspect général de « Captain Laserhawk », qui devrait exciter le public. Le spectacle est clairement influencé par les OVA d’anime et les films de Yoshiaki Kawajiri, comme « Ninja Scroll » et « Wicked City », mais aussi l’influence obligatoire « Ghost in the Shell » pour la dystopie techno.
Bien sûr, il s’agit d’une émission de jeux vidéo, et « Captain Laserhawk » taquine déjà une expérience visuelle qui ne ressemble à aucune autre émission de jeux vidéo, prenant l’essence même des jeux vidéo dans son langage visuel. Un premier test d’animation présenté au public a suivi une poursuite en voiture qui se transforme en une scène de style jeu de course « F-Zero ». Un autre clip d’un travail de braquage montrait un agent essayant de séduire un garde, les visuels se transformant soudainement en une simulation de rencontres japonaise.
Tout comme les films « Spider-Verse » apportent le langage visuel des bandes dessinées à l’écran, « Captain Laserhawk » introduit l’art des jeux vidéo dans sa narration et ses images. C’est l’arme secrète de « Captain Laserhawk », qui vise à faire plus que simplement recréer vos souvenirs de jeu préférés sur l’écran. Au lieu de cela, ce spectacle veut prendre l’essence de ces franchises et raconter une histoire unique et originale. Nous avons hâte d’en voir plus.