UN NOUVEL ESPOIR? Un avion canadien détecte un bruit sous-marin lors d’une recherche secondaire sur le site du Titanic

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HALIFAX — Un bruit sous-marin détecté par un avion militaire canadien a donné un nouvel élan à la recherche désespérée mercredi de cinq personnes portées disparues dans un submersible dans une région éloignée de l’océan Atlantique près de l’épave du Titanic.

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La Garde côtière américaine a déclaré qu’un avion de patrouille Aurora avait capté le son, mais les responsables ont ajouté que ce qu’il indiquait n’était pas clair.

Le développement a offert une faible lueur d’espoir alors que le temps devenait critique pour l’équipage du Titan, avec moins d’une journée d’approvisionnement en air estimé à rester sur le navire de 6,4 mètres.

Dans un tweet, la garde côtière a déclaré que trois navires étaient arrivés sur les lieux tôt mercredi, dont le navire de la Garde côtière canadienne John Cabot, qui dispose d’un sonar à balayage latéral.

La ministre canadienne des Pêches, Joyce Murray, a déclaré aux journalistes à Ottawa qu’elle ne pouvait pas spéculer sur la source du bruit.

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« Il y a eu des sons qui ont été captés, et cela signifie simplement que nous continuerons à doubler et à déterminer où se trouve le submersible et comment il peut être ramené à la surface », a déclaré Murray. « Je pense que nous devons garder espoir dans le cadre de ce que nous faisons en tant que communauté humaine pour trouver les explorateurs et les mettre en sécurité. »

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Les garde-côtes américains ont déclaré qu’un robot sous-marin avait été déplacé vers la zone où le bruit avait été entendu, mais les recherches initiales « ont donné des résultats négatifs ».

Murray a déclaré que la capacité de sonar à bord du John Cabot donnerait aux chercheurs « un autre outil pour potentiellement trouver et ramener le submersible ».

Le Titan a perdu le contact avec son lanceur de surface Polar Prince lors de sa descente dimanche en eaux profondes à environ 700 kilomètres au sud de St. John’s, T.-N.-L.

En plus du John Cabot, les garde-côtes américains ont déclaré que deux autres navires, le Skandi Vinland et l’Atlantic Merlin, étaient arrivés sur les lieux et effectuaient des recherches.

L’homme d’affaires britannique Hamish Harding, qui vit à Dubaï aux Émirats arabes unis, était l’un des spécialistes de la mission, selon Action Aviation, une société dont Harding est président. Se trouvaient également à bord des ressortissants pakistanais Shahzada Dawood et son fils Suleman, selon un communiqué de famille envoyé à l’Associated Press.

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L’explorateur français et expert du Titanic Paul-Henry Nargeolet était à bord, selon David Gallo, conseiller principal pour les initiatives stratégiques et les projets spéciaux chez RMS Titanic Inc.

Stockton Rush, le PDG d’OceanGate Expeditions, propriétaire du submersible, fait également partie de l’équipage, a confirmé mardi un porte-parole de la société.

C’est la troisième année qu’OceanGate mène des expéditions pour relater la détérioration du Titanic, qui a heurté un iceberg et a coulé en 1912, tuant tous sauf environ 700 des quelque 2 200 passagers et membres d’équipage. Les expéditions incluent des archéologues et des biologistes marins, mais l’entreprise fait également venir des personnes payantes. Ils se relaient pour faire fonctionner l’équipement sonar et effectuer d’autres tâches dans le submersible. Le site Web d’OceanGate a décrit les «frais de soutien à la mission» pour l’expédition de 2023 à 250 000 $ US par personne.

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