mardi, novembre 26, 2024

Les épiciers du Canada pourraient bientôt faire face à une taxe sur les bénéfices exceptionnels si le Bureau de la concurrence constate une hausse des prix

La taxe exceptionnelle sur les 13 recommandations de la commission agricole

Contenu de l’article

Ottawa devrait mettre en place une taxe exceptionnelle sur les épiciers si le Bureau de la concurrence constate qu’ils génèrent des profits excédentaires sur les produits alimentaires, a déclaré le comité parlementaire de l’agriculture.

Publicité 2

Contenu de l’article

Le l’impôt exceptionnel est l’une des 13 recommandations faite par le comité dans un rapport publié le 13 juin, qui survient à un moment où les Canadiens ressentent le pincement de la hausse de l’inflation, en particulier pendant leur course hebdomadaire à l’épicerie.

Contenu de l’article

« Alors que le secteur de la vente au détail d’aliments et de boissons a été confronté à des pressions sur les coûts liées à des problèmes de chaîne d’approvisionnement et à des pénuries de main-d’œuvre, il a également enregistré au cours de la même période une augmentation de son revenu net », a écrit le comité. Cela a « amené certains à se demander si les cinq plus grands détaillants du Canada, qui contrôlent 80 % du marché de l’épicerie, se livrent à des « prix abusifs ».

Les grandes chaînes d’épicerie ont fait valoir qu’elles ne le sont pas. En mars, les chefs de la direction de Loblaw Cos. Ltd., Metro Inc. et Empire Co. Ltd. ont comparu devant le comité parlementaire et ont témoigné sous serment qu’ils ne profitaient pas de la hausse des prix des épiceries.

Contenu de l’article

Publicité 3

Contenu de l’article

« Une rentabilité raisonnable » fait partie de l’exploitation d’une entreprise prospère, a déclaré Galen Weston, président de Loblaw. Ces bénéfices sont réinvestis dans l’entreprise, a-t-il ajouté.

« Notre profit ne me revient pas », a-t-il déclaré. « Il retourne dans ce pays. »

Les profits des épiciers en souffriraient si le gouvernement décidait éventuellement de mettre en place une taxe sur les bénéfices exceptionnels, en attendant les conclusions du Bureau de la concurrence. L’organisme de réglementation fédéral mène actuellement une étude de l’inflation alimentaire.

« On pense que de nombreux facteurs ont a eu un impact sur le prix des aliments y compris les conditions météorologiques extrêmes, la hausse des coûts des intrants, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement », a écrit le bureau dans un communiqué de presse du 24 octobre. « Les facteurs de concurrence sont-ils également à l’œuvre? »

Publicité 4

Contenu de l’article

L’étude du Bureau de la concurrence devrait se terminer ce mois-ci.

Certains partisans ne pensent pas que la taxe sur les bénéfices exceptionnels soit justifiée.

« Je ne vois aucune preuve de cupidité », a déclaré Gary Sands, vice-président des relations gouvernementales à la Fédération canadienne des épiciers indépendants.

Il a déclaré que les augmentations de prix ne se limitaient pas aux grandes chaînes d’épiceries, mais qu’elles étaient également visibles dans les petites épiceries, et que toutes réagissaient simplement aux hausses de prix des fournisseurs.

Sands, qui a comparu devant le comité, a déclaré que la recommandation est une pente glissante.

« S’il doit y avoir une taxe sur les bénéfices exceptionnels pour les détaillants, vous devrez également envisager une taxe sur les bénéfices exceptionnels pour les fournisseurs, car l’industrie est interconnectée et interdépendante », a-t-il déclaré.

Publicité 5

Contenu de l’article

Les hausses de prix de l’industrie découlent de plusieurs tendances macroéconomiques, et non de la cupidité, selon Michelle Wasylyshen, porte-parole du Conseil canadien du commerce de détail.

« Les rôles combinés des pics de coûts pour les aliments pour animaux, le carburant et les engrais, aggravés par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, les pénuries de main-d’œuvre et les événements climatiques, ont été les véritables moteurs de l’inflation des prix alimentaires », a-t-elle déclaré dans un communiqué. « Nous mettrons en garde contre une intervention accrue du gouvernement dans les aspects opérationnels du secteur de l’alimentation au détail », car « il n’y a aucune preuve suggérant qu’une intervention gouvernementale prescriptive ferait quoi que ce soit pour faire baisser les prix des aliments pour les Canadiens ».

Mais certains croient que l’intervention du gouvernement est le seul moyen de contrôler l’oligopole canadien de l’épicerie.

Publicité 6

Contenu de l’article

Pendant des années, les défenseurs ont appelé à la création d’un code de conduite des épiceries, comme ceux en vigueur en Australie et au Royaume-Uni, pour aider à limiter le pouvoir des chaînes d’épiceries canadiennes. Ce code de conduite est presque terminé maintenant que le comité directeur a consulté les acteurs de l’industrie. Le code de conduite pourrait être mis en place avant la fin de 2023, a indiqué la ministre de l’Agriculture, Marie-Claude Bibeau.

Le comité de l’agriculture soutient que le code devrait être « obligatoire et exécutoire », plutôt que volontaire. Sinon, il n’est pas garanti que tous les grands épiciers signeront.

• Courriel : [email protected] | Twitter:

Contenu de l’article

commentaires

Postmedia s’engage à maintenir un forum de discussion animé mais civil et encourage tous les lecteurs à partager leurs points de vue sur nos articles. Les commentaires peuvent prendre jusqu’à une heure pour être modérés avant d’apparaître sur le site. Nous vous demandons de garder vos commentaires pertinents et respectueux. Nous avons activé les notifications par e-mail. Vous recevrez désormais un e-mail si vous recevez une réponse à votre commentaire, s’il y a une mise à jour d’un fil de commentaires que vous suivez ou si un utilisateur vous suivez des commentaires. Consultez nos directives communautaires pour plus d’informations et de détails sur la façon d’ajuster vos paramètres de messagerie.

Rejoindre la conversation

Source link-31

- Advertisement -

Latest