Pourquoi être heureux quand on pourrait être normal ? Résumé et description du guide d’étude


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Winterson, Jeanette. Pourquoi être heureux quand on pourrait être normal ? Vintage Canada, 2011. Édition Vintage Canada, 2012.

Jeanette Winterson, l’auteur de ces mémoires, est née à Manchester en 1959 et est adoptée par M. et Mme Winterson en 1960. L’enfance de Jeanette est difficile à bien des égards. La famille est pauvre et Jeanette est fréquemment battue et enfermée hors de la maison pendant la nuit. Ses deux parents sont profondément religieux et quand Mme Winterson est en colère, elle prétend que « le diable nous a conduits au mauvais berceau » (1).

Jeanette grandit dans une communauté ouvrière d’Accrington jusqu’à ce qu’elle quitte la maison à l’âge de seize ans. Elle est élevée en se sentant mal aimée et indésirable, alors elle se tourne vers les livres et l’écriture pour un sentiment d’identité et de confort. Mme Winterson est déprimée et aspire aux récompenses célestes qui, selon elle, viendront avec la mort. Elle anticipe l’Apocalypse mais Jeanette s’accroche à son propre amour de la vie.

Mme Winterson n’autorise pas la littérature profane dans la maison, alors Jeanette commence à lire les classiques de la littérature anglaise en secret et utilise l’argent de son travail à temps partiel pour acheter des livres. Lorsque Mme Winterson trouve les livres cachés sous le matelas de Jeanette, elle les brûle.

Jeanette croit que la maison est un endroit sûr, mais elle n’a jamais ressenti cela quand elle était enfant. Jeanette est une enfant agressive et impopulaire et Mme Winterson croit qu’elle est possédée par un démon. Jeanette voit la valeur de la religion pour donner aux gens un sentiment d’appartenance et de communauté. Adolescente, Jeanette entame une relation avec une autre fille de son église. Mme Winterson le découvre bientôt et l’église organise un exorcisme. Tout le monde croit que la seule façon pour Jeanette d’avoir une relation homosexuelle est sous l’influence de la possession démoniaque. Après cette épreuve, Helen met fin à leur relation.

Jeanette écrit ensuite sur certains des éléments positifs d’Accrington et de son enfance. Elle écrit sur la qualité vive et animée du marché d’Accrington et la fierté des citadins. Elle écrit sur ses souvenirs de Noël heureux mais revient rapidement aux souvenirs des bizarreries de Mme Winterson. Mme Winterson est dégoûtée par le sexe et refuse de dormir dans le même lit que son mari. Après l’exorcisme, elle ne peut s’empêcher d’associer Jeanette à la chose qui la dégoûte le plus.

L’année suivante, Jeanette entame une nouvelle relation avec une fille nommée Janey. Mme Winterson découvre également leur relation et donne un ultimatum à Jeanette. Elle doit cesser de voir Janey ou quitter la maison et ne jamais revenir. Jeanette quitte la maison et commence à vivre avec une voiture empruntée. Bientôt, elle est prise en charge par l’un de ses professeurs d’anglais, Mme Ratlow.

Après s’être d’abord vu refuser l’entrée, Jeanette se gagne une place à l’Université d’Oxford pour étudier l’anglais. Elle est ravie malgré le sexisme et le snobisme à l’école. Elle écrit pour demander à Mme Winterson si elle peut visiter à Noël avec un ami et Mme Winterson est d’accord. Les tensions commencent bientôt à monter et Mme Winterson arrête de leur parler. Peu de temps après, Jeanette décide de partir. Elle ne revient jamais et elle ne revoit jamais Mme Winterson.

Jeanette interrompt ici le récit pour écrire sur la croyance en un temps non linéaire et sur son sentiment que la créativité « relie le temps » (153).

Dans la section suivante, Jeanette trouve son certificat de naissance et le récit revient à la fin des années 2000. Jeanette trouve plus de ses papiers d’adoption à peu près au même moment où son partenaire de six ans met fin à leur relation. Elle tombe dans une dépression déclenchée par un profond sentiment de perte. Elle tente de se suicider mais survit. Lentement, elle apprend à contenir le côté obscur d’elle-même et se promet d’apprendre à aimer.

Jeanette commence alors la recherche compliquée et difficile de sa mère biologique. La recherche est entravée presque à chaque tournant par le système judiciaire et le fait que Jeanette a eu une adoption fermée. Jeanette fait équipe avec un travailleur social qui finit par découvrir les noms et dates de naissance de ses parents biologiques. Avec l’aide d’amis et d’un site Web d’ascendance, Jeanette est enfin en mesure de retrouver sa mère biologique grâce à un parent masculin. Ils commencent à correspondre par lettre et Jeanette en apprend plus sur les raisons pour lesquelles elle a été abandonnée pour adoption.

Au milieu de ce scénario, Jeanette rompt le récit pour écrire sur la mort de son père en 2008. Il est décédé quelques jours après Noël et a ordonné qu’il soit enterré avec sa deuxième épouse. Jeanette tient à écrire que Mme Winterson repose seule dans sa tombe.

Jeanette décide alors de rencontrer sa mère biologique, Ann. Le même jour, elle rencontre également son demi-frère, Gary. Jeanette trouve qu’il est facile de leur parler et découvre immédiatement des similitudes entre elle et Ann.

Jeanette a des sentiments mitigés à l’idée de rencontrer sa mère biologique. Elle dit qu’elle ne lui en veut pas de l’avoir abandonnée, mais elle sait qu’elle est également furieuse contre elle. Ils se rencontrent encore quelques fois et lors de la troisième visite, ils se disputent où Jeanette exprime ses ressentiments. Jeanette sait qu’Ann veut qu’elle fasse partie de sa famille, mais ses propres sentiments ne sont toujours pas clairs. Les livres se terminent sur cette note d’incertitude mais avant cela, Jeanette souligne l’importance et la nécessité de se savoir aimé.



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