lundi, décembre 23, 2024

Résumé de l’album blanc et description du guide d’étude

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Dans ce recueil d’essais de Joan Didion intitulé « L’album blanc », le lecteur est emmené dans une tournée éclair de la fin des années soixante et du début des années soixante-dix, vue par les yeux du reporter Didion. Le livre est composé de morceaux sélectionnés de ses essais et articles publiés à cette époque, et examine les thèmes du rêve américain, de la célébrité et du chaos des années 60 en général. « The White Album » étudie la culture américaine de manière oblique, à travers ses essais sur divers lieux, événements et personnalités qu’elle rencontre.

Il est divisé en cinq parties, la première éponyme « The White Album » passant par « The Californian Republic », le « Women’s Movement », « Sojourns » et enfin « The Morning After The Sixties ». Chacune de ces sections contient un certain nombre d’essais pertinents pour le thème, et nous voyons émerger la prévalence pour Didion de comprendre la nature de la Californie (également son état d’origine) et son impact d’Hollywood sur la psyché américaine et à son tour, le reste de le monde. En outre, Didion discute des débuts du mouvement des femmes et comment, dans son esprit, des facettes de celui-ci sont également devenues une partie du rêve américain au cours de ces années, avant de finalement tourner son attention vers les grands passés américains; celui du voyage, le ‘road trip’ ou aller au Mall, le rêve des vacances sur une plage privée à Honolulu ainsi que le rêve de Célébrité et de gloire.

Tous ces essais, directement ou indirectement, posent la question « Qu’est-ce qui ne va pas avec la société ? Bien qu’elle ne trouve pas de réponses concrètes à ses questions, Didion trouve des indices intéressants ; son étude du Getty Museum et du Governor of California’s Mansion révèle d’une part une sensibilité qui ennoblit le Far West, la liberté et la classe ouvrière, tandis qu’un autre désir tend vers le pays imaginaire d’Hollywood, d’obtenir tout ce que l’on veut. Didion voit aussi que tout superposer durant ces années relève de la rhétorique. Comme dans son tout premier essai elle révèle son opinion que le monde entier est fait d’histoires, et qu’il faut choisir les faits appropriés pour donner un sens à la confusion de la vie, elle voit partout autour d’elle différentes histoires narratives parfois complètement contradictoires les uns avec les autres; la rhétorique révolutionnaire marxiste des Black Panthers, les sensibilités « nucléaires » des années 50 du club Jaycee, le nihilisme apocalyptique de Jim Morrison, à la ferveur religieuse de James Pike, premier évêque de Californie.

Ces essais ne fournissent pas de réponses aux questions soulevées par les années 60, mais ils brossent un tableau de cette époque et des types de personnes qui y vivaient. En particulier dans l’analyse de Didion sur Hollywood et le Mall, nous pouvons voir clairement les fondements de notre propre culture occidentale contemporaine, avec son propre consumérisme prédominant.

À travers tous ces essais, Didion se présente également à l’examen du lecteur dans un style post-moderne unique à son époque. Elle est à la fois une figure vulnérable et cynique, qui parle de ses propres afflictions, troubles émotionnels et réconciliations comme d’un microcosme de son temps.

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