mercredi, novembre 27, 2024

Le chien de garde de l’UE cible les publicités cryptographiques sur Instagram, YouTube, TikTok, Twitter

Le 8 juin, le Bureau européen des consommateurs (BEUC) — un groupe de coordination regroupant 46 organisations de consommateurs indépendantes de 32 pays — a publié un rapport intitulé : « Hype or harm ? The Great Social Media Crypto Con.“ Dans le document de 20 pages, le groupe déclare que les consommateurs ne sont pas pleinement conscients des risques associés à la cryptographie.

Le rapport tire des exemples d’Instagram, YouTube, Twitter et TikTok, les qualifiant d' »acteurs clés » de la publicité cryptographique. Dans le cas de Facebook, il note que les publicités cryptographiques contournent les règles, interdisant la promotion de plateformes financières sans licence. L’annonce déclaré:

«TikTok, Instagram, Twitter et YouTube sont responsables de permettre aux publicités trompeuses de crypto de se multiplier par le biais de publicités et d’influenceurs. Il s’agit d’une pratique commerciale déloyale, exposant les consommateurs à un préjudice grave (perte de sommes importantes).“

Concernant Twitter, le rapport fait un clin d’œil à la décision d’Elon Musk d’utiliser Doge, une mascotte de Dogecoin (DOGE), malgré l’interdiction par la plateforme des publicités cryptographiques. Le BEUC mentionne également les soi-disant « finfluenceurs » comme « une importante source d’information » pour un public plus jeune.

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Malgré les efforts des régulateurs nationaux pour lutter contre la promotion trompeuse, le problème manque toujours d’une approche complexe. Selon le rapport, une base juridique existe déjà pour prendre des mesures au niveau de l’Union européenne – la directive sur les pratiques commerciales déloyales – et un organisme chargé de diriger l’application appelé le Réseau de coopération pour la protection des consommateurs (CPCN).

« Le problème continue d’être traité au niveau national principalement alors qu’il nécessiterait une approche commune du réseau CPC agissant collectivement sur la base de l’UCPD et ciblant les plateformes utilisées pour la promotion des actifs cryptographiques et des services connexes. »

Le rapport appelle le CPCN à demander aux plateformes de médias sociaux de mettre en place des conditions plus strictes dans leurs politiques publicitaires, y compris une interdiction pour les influenceurs de promouvoir les produits cryptographiques dans leurs conditions d’utilisation, et de soumettre des rapports à la Commission européenne sur l’efficacité des mesures mises en place. .

Pendant ce temps, en France, le Sénat a approuvé un amendement permettant aux sociétés de cryptographie enregistrées d’embaucher des influenceurs de médias sociaux à des fins publicitaires et promotionnelles.

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