l’entrée d’Ubisoft dans le maelström des NFT, qui a jusqu’à présent été comiquement inepte, a également été reçu par le grand public avec une énorme hostilité pure et simple. Et comment l’entreprise a-t-elle réagi à ce contrecoup ? Exactement comme vous vous en doutez.
Contrairement à certains studios, qui ont plongé leurs orteils dans l’eau, ont découvert que leurs fans n’étaient pas vraiment ravis de la perspective et ont renfloué, Ubisoft est bien trop investi dans ces conneries pour reculer maintenant. Et donc, dans une interview avec un site d’actualités sur la cryptographie, la société a plutôt expliqué comment elle entendait ignorer vos préoccupations et aller de l’avant avec tout.
Parler avec Décrypter, un site « dédié à aider les gens à comprendre ce nouveau monde courageux », Didier Genevois, directeur technique Blockchain d’Ubisoft, a déclaré tout un tas de choses qui se résument essentiellement à « nous le faisons de toute façon, vous avez juste besoin de temps pour vous y habituer ».
Nous avons reçu beaucoup de commentaires depuis l’annonce, et nous entendons à la fois les encouragements et les préoccupations. Nous comprenons d’où vient le sentiment envers la technologie et nous devons continuer à en tenir compte à chaque étape du processus.
Va te faire foutre! Vous n’avez pas eu de soucis, vous avez outrage, parce que les NFT sont une énorme arnaque à la vue de tous, une intrusion inutile sur les systèmes existants conçue uniquement pour enrichir ceux qui la bousculent et une catastrophe environnementale, quel que soit le type de gestes de la main et de blanchiment de relations publiques que ses défenseurs essaient. Tout en un, tout à la fois.
Genevois poursuit : « Cette expérimentation vise à comprendre comment la proposition de valeur de la décentralisation peut être reçue et adoptée par nos acteurs. Nous savons que c’est un changement majeur qui prendra du temps, mais nous resterons fidèles à nos… principes.
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Les gens ne veulent pas de temps, ils ne veulent pas changer, ils ne veulent pas s’y habituer. Il ne s’agit pas d’armures de chevaux, ni de peaux de combattants, de désagréments et d’inconvénients auxquels les gens ont protesté puis s’y sont habitués à contrecœur. C’est un dur non.