D’autres priorités locales concernent la crise des opioïdes et de la santé mentale, qui, selon lui, s’est aggravée en raison de la pandémie.
Aloosh a parlé lors de sa première réunion du conseil d’administration de l’unité de santé de la nécessité d’augmenter les niveaux de vaccination contre le VPH dans la communauté pour aider à prévenir les cancers du col de l’utérus, de l’anus, du pénis, de la tête et de la bouche.
« Donc, si nous pouvions réussir à vacciner nos enfants et notre jeune génération, nous pouvons les protéger à l’avenir », a-t-il déclaré. « Nous pouvons éliminer une partie du cancer causé par un virus. »
Avec une économie en plein essor à Windsor et dans le comté d’Essex, ainsi que de nombreux nouveaux Canadiens – immigrants, réfugiés, travailleurs migrants – arrivant dans cette région, il y a d’autres défis en matière de soins de santé, a-t-il déclaré.
« Les données montrent que les immigrants sont une population en meilleure santé parce qu’ils passent des contrôles médicaux », a déclaré Aloosh. « Les données montrent également qu’après l’immigration, leur santé commence à se détériorer. »
Il attribue ce déclin à diverses raisons, notamment les barrières linguistiques, le fait de ne pas savoir comment obtenir des soins de santé ou l’absence d’accès à un médecin de famille.
Aloosh a fait l’éloge de son équipe au bureau de santé.
«Ce n’est pas seulement le travail d’un médecin-hygiéniste», a-t-il déclaré, ajoutant qu’il faut une équipe de 300 personnes travaillant en santé publique dans le comté de Windsor Essex – infirmières, inspecteurs de la santé, commis, gestionnaires, directeurs – travaillant ensemble.