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Dans Voyageurs à l’ouest, Bernard Bailyn examine l’augmentation spectaculaire de l’immigration vers les colonies américaines depuis la Grande-Bretagne dans les années qui ont précédé la Révolution américaine. Il se concentre sur qui étaient les immigrants, d’où ils venaient, pourquoi ils immigraient et où ils sont allés dans les colonies. Sa principale source de données est un registre d’émigration tenu par les douaniers britanniques à cette époque. Il complète ces informations avec des données provenant de journaux, de registres municipaux, de collections personnelles de manuscrits, etc.
Bailyn commence son travail en donnant un large aperçu du début des années 1770 et de l’augmentation de l’émigration des îles britanniques qui se produisait. Il soutient que cette immigration vers les colonies a contribué à former la base de la société américaine moderne et a accru les tensions entre les colonies et la couronne. Le gouvernement britannique s’est inquiété du nombre d’émigrants partant et de la façon dont leur exode pourrait affecter le pays. Les autorités ont envisagé d’interdire toute émigration vers les colonies, mais ont décidé d’étudier d’abord le phénomène en compilant des statistiques officielles sur qui partait et pourquoi.
Le registre d’émigration qui s’est développé fournit une mine d’informations sur les émigrants qui ont quitté les îles britanniques au début des années 1770, avant que la Révolution américaine n’interrompe toute émigration vers les colonies. Bailyn discute des données trouvées dans le registre, y compris des informations sur les statuts sociaux et économiques des émigrants, leur âge et leur sexe, les raisons invoquées pour émigrer et leurs destinations finales. Il constate qu’il y avait deux mouvements en provenance de Grande-Bretagne à cette époque, reflétant différentes forces sociales et économiques.
Le premier mouvement est une main-d’œuvre composée de serviteurs sous contrat du centre et du sud de l’Angleterre qui se rendaient principalement dans les colonies moyennes de Pennsylvanie, du Maryland et de Virginie. Il explique comment ces individus ont été recrutés, comment ils ont été répartis en arrivant dans les colonies, etc.
Dans les dernières sections du livre, Bailyn utilise des situations et des personnes particulières pour montrer la deuxième migration, composée principalement de familles du nord de l’Angleterre et de l’Écosse. Les expériences de ces personnes, répertoriées dans le registre, sont étoffées et développées à partir de sources supplémentaires. Les récits illustrent comment les émigrants sont venus quitter les îles britanniques et leurs expériences pour atteindre et s’installer dans les colonies nord-américaines.
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