Au niveau individuel, il est bien connu que toutes les formes de contraception ne sont pas équivalentes. Les formes de contraception les plus efficaces sont souvent les plus coûteuses au départ pour les patientes (300 à 500 $ pour un dispositif intra-utérin ou DIU), même si cela se traduit par des économies à plus long terme. Le coût est un obstacle majeur à la contraception, et lorsque les barrières du coût, de l’accès et des connaissances sont supprimées, les gens ne choisissent souvent plus les options les moins chères mais choisissent plutôt les méthodes les plus efficaces et les moins dépendantes de l’utilisateur (c’est-à-dire le DIU ou l’implant).
En fournissant une contraception gratuite, les économies projetées à vie peuvent atteindre 10 000 $. En outre, cette politique favoriserait également l’égalité en éliminant le fardeau financier qui incombe de manière disproportionnée aux femmes.
De plus, de nombreuses options contraceptives offrent plus qu’une simple prévention de la grossesse, mais font également partie des traitements les plus efficaces pour de nombreuses affections gynécologiques. Lorsqu’elles sont traitées de manière adéquate, les patientes constatent une amélioration de leur qualité de vie, un traitement des maladies chroniques (endométriose, syndromes douloureux cycliques, anémie chronique) et une réduction du risque de divers types de cancer (ovaire et endométrial). Cela se traduit par moins de jours de travail manqués, une productivité améliorée et moins de recours à des traitements plus invasifs et coûteux tels que la chirurgie. Le traitement de ces affections améliore donc non seulement les résultats médicaux, mais offre également des avantages économiques pour le patient, sa famille et la société.