William Watson: Certaines propositions libérales que nous pourrions aimer

Ma préférée — Saine gestion de la dette et retour à l’équilibre budgétaire

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Nous avons beaucoup entendu parler de cette proposition farfelue que les délégués libéraux au congrès national du week-end dernier ont approuvée, celle sur la « lutte contre la désinformation au Canada » selon laquelle le gouvernement « explorerait des options pour tenir les services d’information en ligne responsables de la véracité du matériel publié sur leur plates-formes et de limiter la publication uniquement au matériel dont les sources peuvent être retracées.

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C’était l’une des 20 propositions, selon la documentation libérale, que «les libéraux inscrits de partout au pays… ont priorisé… par le biais d’un processus national de vote et de discussion en ligne». Il semble que les gens aient effectivement parlé et voté pour cette idée que quelqu’un vérifierait tout ce que les gens publient sur Internet. Internet étant un endroit très, très vaste, la vérification des faits nécessiterait d’énormes ressources et le ralentirait jusqu’à, eh bien, la vitesse du gouvernement. L’autoroute de l’information deviendrait, très rapidement, une tourbière de sable mouvant. Pourtant, il semble que suffisamment de libéraux aient voté pour cette option pour qu’elle soit retenue. Et puis il a été adopté à la convention, aussi, avant que le premier ministre ne l’abatte en quelque sorte en assurant à la presse que le gouvernement ne l’empêcherait jamais, jamais de faire son travail (même s’il insisterait toujours sur un six- décalage d’un mois entre séjourner dans un hôtel cher à Londres et admettre ce fait). La presse semble le croire. Je me demande ce que pense la dame de la Colombie-Britannique qui a rédigé la proposition et qui l’a fait adopter du fait qu’elle ait fait l’objet d’un veto de cette façon.

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C’est dommage que la proposition vet-the-internet, et sa planche sœur, la proposition d’imposer la vérité en politique – oui, vraiment ! ont attiré d’anciens électeurs de Stephen Harper, le type dont Jean Chrétien a dit aux délégués sera disponible si Pierre Poilievre continue d’essayer d’attirer des électeurs potentiels du Parti populaire du Canada. (Quand les libéraux s’en prennent à des électeurs potentiels du NPD sur leur flanc gauche, c’est astucieux. Lorsque les conservateurs s’en prennent à des électeurs potentiels du PPC sur leur droite, c’est un cynisme dangereux et honteux.)

Ma proposition préférée était « Une saine gestion de la dette et un retour à des budgets équilibrés au Canada », bien qu’il s’agisse d’une résolution politique « accélérée » qui n’a apparemment pas réussi à passer la discussion/vote en ligne, mais a plutôt été présentée par le Québec branche du parti. Qu’il soit par la présente résolu, lit-on, que « le Parti libéral du Canada élabore une proposition claire et chiffrée pour un retour à l’équilibre budgétaire » et « cette proposition devrait faire partie de la plate-forme électorale pour la prochaine élection ».

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Pourquoi? Comme l’expliquent les « attendus » : le COVID a fait augmenter notre dette « de manière extraordinaire et sans précédent en temps de paix » ; il est passé de 30 à 50 % du PIB pendant le mandat du gouvernement, ce qui « préoccupe de nombreux Canadiens »; ces Canadiens « accorderont sans aucun doute une grande importance à la présence d’un programme de réduction de la dette et d’équilibre budgétaire… lors des prochaines élections »; et le Parti conservateur aura probablement « une proposition à cet effet ». En fait, ce dernier morceau semble fantaisiste. Les conservateurs d’aujourd’hui ne vont pas vraiment valider l’idée qu’ils seront le parti des coupes, de l’austérité, des sabrages, de la dévastation, de la fin de la civilisation telle que nous la connaissons – choisissez votre caractérisation libérale préférée d’une réduction des dépenses fédérales de peut-être un par cent du PIB, au mieux. Ils seront probablement très vagues sur leurs intentions fiscales.

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Quoi qu’il en soit, tout pour rien. Cette tentative parfaitement sensée de faire appel à des électeurs financièrement responsables a été rejetée, rapporte CPAC, par 97 voix contre 76 – ce qui n’était pas beaucoup de voix, seulement 173, lors d’un congrès auquel ont prétendu avoir assisté des « milliers » de personnes. Les libéraux auraient peut-être dû utiliser le vote obligatoire. S’ils l’avaient fait, une proposition visant à l’adopter lors des élections fédérales aurait peut-être été adoptée, mais ce ne fut pas le cas.

Une autre proposition que j’ai aimée et qui a fait l’objet d’une réduction était « d’établir une zone de libre circulation entre le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni permettant aux citoyens de voyager, de travailler et de vivre dans les quatre pays avec un minimum de restrictions ». Cet exemple de sortir des sentiers battus est venu des Jeunes libéraux du Canada. La plupart des partis politiques contemporains sont terrifiés à l’idée de dire non aux jeunes et les libéraux ne l’ont pas fait. Mais vous pouvez imaginer que l’aile identitaire du parti n’aimait pas beaucoup le regroupement des anciens dominions britanniques dans un nouvel amalgame avec l’ancienne mère patrie, en particulier le week-end du couronnement. D’un autre côté, dans la catégorie de ne pas servir les jeunes, cette convention a rejeté une proposition visant à réduire l’âge de vote fédéral à 17 ans, bien qu’elle vienne du parti albertain, il était donc facile pour une convention libérale nationale de la rejeter.

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Quoi d’autre a fait la coupe? Un corridor à grande vitesse Windsor-Québec (où a-t-on déjà entendu ça?), une assemblée citoyenne sur la réforme électorale (qui sonne aussi familier), quatre semaines de vacances payées, un « revenu de base garanti » (dont 60 % des Les Canadiens sont censés préférer un « revenu de base universel », même si je suppose que 95 % des Canadiens, comme moi, ne connaissent pas la différence), rendre les soins de santé primaires plus accessibles, s’attaquer à la crise climatique (comme si nous n’avions pas Je n’en ai pas entendu parler au cours des sept dernières années), créant des « villes vivables et praticables ». Ainsi de suite.

Mieux que toutes les alternatives, la démocratie reste une drôle de façon d’essayer de diriger un comté.

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