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Le processus de signalement des cas d’abus aux responsables de la protection de la jeunesse du Québec sera modifié à la suite de reportages faisant état d’un possible cas de mutilation génitale d’une fillette de deux ans.
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Selon les rapports, les responsables de la protection de la jeunesse ont refusé d’intervenir car l’affaire était trop délicate.
Jeudi à l’Assemblée nationale, le ministre subalterne de la Santé Lionel Carmant, qui est responsable du Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ), a indiqué avoir contacté le directeur de l’agence concernant le rapport.
Carmant a déclaré à la législature que son rôle est de s’assurer que le processus de signalement à la DPJ a été correctement géré et que le processus sera réexaminé à la suite de l’incident signalé.
Pendant ce temps, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec annoncé jeudi il a ouvert une enquête à ce sujet.
Citant la Loi sur la protection de la jeunesse du Québec, la commission a déclaré qu’elle travaillerait pour déterminer si les reportages étaient corrects, si les droits de l’enfant ont été violés et comment s’assurer qu’un tel incident, s’il est déterminé qu’il est vrai, ne se reproduise pas.
Selon des reportages, la mutilation génitale de l’enfant — un procédé interdit au Québec et une infraction criminelle au Canada depuis 1997 — a été remarquée lorsque des éducatrices ont changé sa couche.
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