vendredi, novembre 29, 2024

After Us est comme Journey rencontre Inside avec une touche de Dark Souls dans une apocalypse de notre propre fait

Dans After Us, je me tiens dans l’ombre menaçante d’un être humain nu et pétrifié dont l’expression au repos est celle du désespoir. Les deux pieds plantés au sol, un bras rigide s’élève vers le ciel, tandis que l’autre pend à ses côtés. À sa gauche, une autre femme statuette avec un cadre plus petit tient les deux mains en l’air ; et à sa droite, un homme repose sur ses genoux avec un bras sur sa poitrine. On ne sait pas à ce stade ce qui s’est passé avant que les choses ne tournent à la merde ici, mais je soupçonne que le monolithe de puits de pétrole industriel autour duquel ces personnages de pierre se sont rassemblés est une métaphore de la chute de la société.

En tant que Gaia, une protagoniste féerique de la taille d’une pinte dont les pas laissent une traînée de fleurs colorées contre les gris sans fin de ce monde surréaliste, je contourne la base des statues alors que des sacs en plastique désaffectés pleuvent d’en haut comme des tirs d’artillerie. Le monde tel que nous le connaissions autrefois est allé en enfer dans un panier à main, semble-t-il, et c’est à Gaïa de lui insuffler une nouvelle vie.

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(Crédit image : Piccolo Studio)

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