samedi, décembre 21, 2024

LILLEY : Donner un sens aux revendications syndicales alors que l’AFPC annonce la grève

Au-delà de l’augmentation des salaires, ce sont les autres enjeux qui feront sortir les revendications syndicales des charts

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Plus de 155 000 fonctionnaires quittera le travail mercredi après qu’un accord n’était pas bloqué mardi soir. Il s’agira de la plus grande action syndicale au Canada depuis la grève générale de l’Alliance de la fonction publique du Canada en 1991 qui a fermé les bureaux du gouvernement, retardé les expéditions de céréales et frustré les voyages internationaux.

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Les travailleurs de l’Agence du revenu du Canada, ceux qui traitent les passeports, Anciens Combattants et ceux qui fournissent un soutien administratif à la GRC font partie des travailleurs qui marcheront sur la ligne de piquetage. Les enjeux, comme c’est souvent le cas, vont au-delà des salairesmais les revendications, étant donné qu’il s’agit d’un syndicat du secteur public, ont toutes un coût élevé pour les contribuables.

Le principal groupe qui menace de faire la grève, les 120 000 travailleurs de l’AFPC, réclame des augmentations salariales de 4,5 % par année sur trois ans. Mais les 35 000 employés de l’ARC réclament une hausse salariale immédiate de 9 % suivie d’augmentations annuelles de 4,5 % à 8 % annuellement sur trois ans.

Au total, cela représente une augmentation de salaire de 30 %.

Quiconque regarde le coût de la vie peut comprendre le désir de gagner plus d’argent. Qui ne veut pas d’augmentation ? La hausse immédiate de 9 % suivie d’augmentations annuelles importantes pour les employés des agences fiscales semble cependant un peu exagérée.

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Au-delà de l’augmentation des salaires, cependant, ce sont les autres questions qui font sortir les revendications syndicales des charts. L’une des revendications est que toute personne qui travaille après 16 heures reçoive une prime de quart de 2,50 $ de l’heure. La demande réelle est que cette prime de quart s’applique à toute personne travaillant entre 16 h et 8 h, ce qui signifie que si votre quart est de 9 h à 17 h, votre dernière heure comprendrait une prime de quart de 2,50 $.

Le syndicat affirme que les primes de quart n’ont pas augmenté depuis 2002, il y a plus de deux décennies. C’est un argument valable, mais faire en sorte que la prime de quart entre en vigueur à 16 heures dans une ville où de nombreux fonctionnaires travaillent de 9 heures à 17 heures est une ponction d’argent.
Une autre tentative de ponction financière est la demande du syndicat que le gouvernement fédéral « contribue un cent par heure travaillée au Fonds de justice sociale de l’AFPC ». Cela peut sembler peu, mais juste un sou par heure pour plus de 155 000 travailleurs fédéraux revient à plus de 3 millions de dollars par an, de sorte que les contribuables peuvent payer pour les objectifs très politiques du syndicat.

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Il y a aussi une demande que le gouvernement fédéral, alias les contribuables, finance une formation sur les «préjugés inconscients», ce qui signifie que si vous ne pensez pas que vous êtes raciste, ils trouveront un moyen de montrer que vous l’êtes.

Le financement de projets syndicaux comme celui-ci ou leur demande d’une caisse noire de 3 millions de dollars n’est pas quelque chose que les contribuables devraient être invités à faire.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Il y a également eu des demandes bizarres liées au travail à domicile, ce que les syndicats veulent continuer, tandis que le syndicat représentant les travailleurs fiscaux exigeait également qu’une pénalité de repas soit toujours en place pour les travailleurs qui font des heures supplémentaires à la maison. L’allocation de repas de 12 $ a été instituée il y a des années pour compenser quelqu’un qui avait besoin de prendre une bouchée rapide tout en étant tenu de rester au bureau, sans marcher jusqu’à son réfrigérateur.

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La dernière offre du gouvernement Trudeau sur le contrat de trois ans était de 1,5 % pour la première année, 4,5 % la deuxième et 3 % la troisième. C’est bien moins que ce que le syndicat demande, mais conformément à d’autres accords syndicaux majeurs, selon Statistique Canada.

Une grève est en cours pour les fonctionnaires fédéraux. Ce qui est ironique, c’est que bien que le travail à domicile soit une revendication syndicale clé, toute personne souhaitant percevoir une indemnité de grève syndicale devra se présenter en personne à la ligne de piquetage.

Quant au franchissement de cette ligne de piquetage, le syndicat a prévenu les membres que s’ils le font, le syndicat le découvrira et ils ne pardonneront ni n’oublieront.

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