Un homme condamné à trois ans de prison pour son rôle dans un stratagème de piratage de la Nintendo Switch a été libéré plus tôt. Mais il dit qu’il devra payer à Nintendo une partie de tous les revenus qu’il gagne chaque mois, pendant très longtemps, dans le cadre d’un règlement de 10 millions de dollars avec l’entreprise.
Dans une interview en podcast (rapportée pour la première fois par TorrentFreak), Gary Bowser, 53 ans, a déclaré qu’il avait été libéré tôt de la prison fédérale de Seattle en raison de son âge, de son état de santé et de sa nationalité (il est canadien). Il reviendra bientôt dans la région de Toronto. Mais Bowser a noté que son accord de plaidoyer l’obligeait à payer à Nintendo 10 millions de dollars de dédommagement.
« L’accord avec eux est que le maximum qu’ils peuvent prendre se situe entre 25 et 30% de votre revenu brut mensuel », a déclaré Bowser au podcasteur Nick Moses. « Et j’ai, genre, six mois avant de devoir commencer à effectuer des paiements. »
Bowser a été arrêté en République dominicaine en octobre 2020 et était l’un des trois membres de l’équipe Xecuter, qui a développé et vendu des appareils pour pirater des consoles de jeux vidéo, dont la Nintendo Switch. Il a plaidé coupable à des accusations criminelles fédérales en novembre 2021. Dans ce plaidoyer, Bowser a admis avoir vendu des outils qui pirataient les consoles Nintendo Switch et que ses clients utilisaient pour obtenir des jeux Switch gratuitement.
En décembre 2021, il a accepté de payer 10 millions de dollars à Nintendo pour régler une poursuite civile que Nintendo avait intentée contre lui. La condamnation pénale de Bowser prévoyait également une amende de 4,5 millions de dollars, mais depuis son retour au Canada, Bowser a déclaré qu’il était peu probable qu’il ait à payer cela.
Il est également peu probable que Nintendo voie jamais son montant total. Jusqu’à présent, a déclaré Bowser, il a payé 175 $ à Nintendo avec l’argent qu’il a gagné en travaillant dans la bibliothèque et la cuisine de la prison. Il a également des problèmes de santé qui limitent sa mobilité. Bowser, dans le podcast, a mentionné qu’il était reconnaissant de revenir au Canada pour l’accès aux soins de santé et à l’assurance invalidité qui lui est offert.