Plus de preuves que David Johnston n’est pas la bonne personne pour enquêter sur l’ingérence électorale
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Eh bien, tout cela est certainement curieux.
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La plus grande histoire politique de notre époque est l’ingérence chinoise dans les élections canadiennes. Était-ce un ensemble de 11 districts (dont nous ignorons encore les noms) qui sont réputés avoir fait l’objet/l’objet de l’ingérence dans les ministères d’une branche du gouvernement communiste chinois qui cherche à renforcer l’influence de la Chine sur la scène internationale ? rapports?
Et n’est-ce pas vendredi de cette semaine que la chef de cabinet recluse du premier ministre, Katie Telford, doit comparaître devant un comité des Communes pour rendre compte de la façon dont le gouvernement, en particulier son chef, a ou n’a pas répondu aux divers avertissements au cours des dernières années, dénoncées par le SCRS au sujet d’une telle ingérence?
Les libéraux ont combattu cette comparution avec de grands flibustiers – «quatorze heures sur quatre jours» – avant de céder face à une motion conjointe pour la forcer à comparaître. Son apparence n’était pas quelque chose pour laquelle les libéraux avaient beaucoup d’appétit.
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De plus, n’est-ce pas l’ancien gouverneur général, David Johnson, qui est un ami très proche et de longue date de la famille Trudeau, et M. Trudeau en particulier, qui était aussi un ancien membre de la Fondation Trudeau et « l’une des personnes qui serait sélectionner membres du conseil d’administration de l’organisation », qui a récemment été élégamment qualifié de «rapporteur spécial» pour enquêter sur les allégations explosives d’ingérence du gouvernement chinois dans nos élections?
Tous ces éléments constituent un flux d’événements alimentant un seul pool – la possibilité que notre expérience démocratique canadienne ait été déformée, ou soumise à une opération tentant de la déformer, par un gouvernement étranger et – sinon réellement hostile, certainement inamical – gouvernement.
Assez dans tout cela pour engraisser les pages éditoriales et encombrer les premières pages, mais mardi, une tornade politique s’est abattue. Sorti (apparemment) de nulle part, tout le conseil d’administration et le président et chef de la direction de la Fondation Trudeau ont démissionné. Et ce qui était une piscine gonflée à un lac.
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Qu’est-ce qui a tellement ébranlé l’organisation que toute sa direction – pardonnez cette phrase maladroite – s’est défenestrée ? Quelle turbulence de l’intérieur ou de l’extérieur, ou une combinaison des deux, a conduit à l’exode massif ? Quelle sera sa conséquence ?
Nous savons que la fondation a affirmé avoir retourné un don de 200 000 $ qui aurait été organisé par le gouvernement chinois dans le but d’influencer M. Trudeau. Mais c’était signalé par La Presse mercredi, qu’en fait les fonds n’ont pas été retournés parce que le donateur réel n’a pas pu être déterminé.
Pour ne tirer qu’un seul fil de cette tapisserie troublée, toute résistance, tout blocage et toute atermoiement dans la mise en place d’une enquête publique complète et indépendante sur l’ingérence chinoise doit simplement cesser. Le refus d’ouvrir une telle enquête ne peut plus être maintenu.
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Si M. Trudeau ne rappellera pas maintenant son «rapporteur spécial», fermez ce regard à peine commencé par un homme sur cette histoire massive, alors David Johnson, ex-GG, plus pertinemment ex-membre de la (maintenant) explosée Fondation Trudeau, doit lui-même franchir le pas, qu’il n’est plus ni disposé ni convenablement placé pour cette tâche.
Il n’y a aucun moyen, surtout après les événements de cette semaine, que l’ami de la famille et ancien membre de la Fondation puisse continuer à être la seule source enquêtant sur l’ingérence chinoise ; d’autant plus qu’il s’agit d’un don à la Fondation Trudeau de sources chinoises, qui est l’épicentre de toute cette saga désordonnée.
La réponse de M. Trudeau à l’effondrement de la direction de la Fondation a pris la forme d’un ton inhabituel : « La Fondation Trudeau est une fondation avec laquelle je n’ai absolument aucune intersection. La première moitié de cela ne pose aucun problème — étant une pure tautologie : « la… fondation est une fondation. » (Presque aussi bon que la célèbre déclaration d’un autre Premier ministre selon laquelle « une preuve est une preuve ».
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C’est la seconde moitié qui chancelle, et pas seulement à cause de l’inversion maladroite « avec laquelle je n’ai pas d’intersection » et du substantif curieux à la fin. Pas de « carrefour ». Est-ce un rapport de trafic ?
Je peux supposer de manière plausible qu’il est allé avec « intersection », parce que « connexions » n’était pas disponible. Des connexions, pouvons-nous dire qu’elles sont légion. Il est le fils de l’homme qui a donné son nom à la Fondation. Il a été membre de la Fondation, tout comme David Johnson. Son frère Alexandre siégeait, jusqu’à cette semaine, au conseil d’administration. Il a été initialement financé par une subvention de 125 millions de dollars du gouvernement libéral de Jean Chrétien. La Fondation, comme nous l’avons déjà noté, est l’épicentre de l’histoire de l’ingérence chinoise.
Alors dire qu’il n’a aucune « intersection » avec la fondation créée pour honorer son père, pour laquelle lui et son frère ont servi, et qui a reçu 125 millions de dollars d’un gouvernement libéral — est pour le moins curieux, et certainement perplexe. Que voulait dire l’homme ?
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Répondant à la question de Pierre Poilievre à ce sujet, M. Trudeau a qualifié les questions de l’opposition d’exemple de politique toxique. Je pense que nous pouvons être d’accord avec cela. Avec la réserve que ce qu’il y a de « toxicité » ne vient pas des bancs de l’opposition.
Pour aller avec la phrase banale mais éloquente : Bottom line — une enquête publique complète maintenant. Et un arrêt du « rapporteur spécial » désormais complètement intenable.
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Une note de bas de page. J’aimerais reconnaître un commentaire à mon récent article sur l’art et Pâques, d’un «aumônier» Sean O ‘Sullivan, qui a donné un récit touchant de la façon dont le jour du Souvenir et Pâques se sont si gentiment mélangés dans son expérience. Le cénotaphe et le tombeau vide. Une merveilleuse association. Poésie.
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