Ricoh a dévoilé un moniteur portatif qui semble se démarquer d’un marché très encombré grâce à un argument de vente unique : il peut refléter le contenu d’un autre appareil (tablette, smartphone, ordinateur de bureau ou ordinateur portable) sans fil.
Selon Nikkei Asie (s’ouvre dans un nouvel onglet)Ricoh s’est associé à une startup basée à Tokyo formée par d’anciens employés de Sharp et a appelé Team S pour développer une technologie appelée SSE (Smart Streaming Engine) qui semble être une version bidirectionnelle de Miracast avec une latence de 100 ms, assez pour tâches de productivité quotidiennes (vidéo conférencenavigation, travail de bureau) mais probablement pas assez bas pour les jeux.
Le moniteur portable 150BW se transforme en un écran interactif similaire à une tablette standard avec une diagonale de 15,6 pouces et ne pèse que 715 grammes. Il n’y a pas besoin d’applications supplémentaires car le tablette se synchronise directement avec le smartphone (nous ne savons pas s’il s’agit de la mise en miroir d’écran et s’il peut être utilisé avec un appareil verrouillé).
Le moniteur n’est pas bon marché mais à environ 690 $ au Japon, ce qui en fait un candidat potentiel pour ceux qui recherchent un moniteur professionnel en déplacement.
Physiquement, l’appareil a une grande lunette avec un panneau OLED Full HD, une béquille et une batterie intégrée de 3,74 Ah. Il y a aussi une paire de haut-parleurs et deux connecteurs USB, car les utilisateurs peuvent se connecter via un câble USB Type-C. Jusqu’à cinq écrans peuvent être connectés à un seul appareil en même temps (bien qu’un soit tactile).
Le Ricoh 150BW est également compatible avec les stylets actifs, ce qui le rend idéal pour les graphistes ou toute personne souhaitant numériser des entrées manuscrites. Le rapport Nikkei se termine par l’espoir très optimiste que « la poursuite du développement de la technologie, associée aux réseaux 5G à haut débit, pourrait ouvrir la voie à ces moniteurs pour remplacer essentiellement les smartphones ».
L’équipe S travaille apparemment sur le concept d’un smartphone virtuel dans le cloud pour plus tard cette année, quelque chose qui semble déroutant. N’est-ce pas – essentiellement – une version tablette d’un client léger avec un bureau virtuel situé dans un centre de données quelque part ?
Au-delà de cette noble ambition, il y a la possibilité réelle que Team S puisse concéder la technologie sous licence à des fabricants de tablettes comme Huawei ou Samsung et d’autres fabricants de moniteurs portables (LG, Viewsonic) afin qu’ils transforment les tablettes en moniteurs portables et vice versa, sans avoir besoin d’aucun applications tierces.