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« Il y avait un pays » de Chinua Achebe est un mémoire sur les débuts de Chinua dans la région orientale du Nigéria, où son peuple, les Igbo, était le groupe ethnique dominant. Toujours attiré par la narration, Chinua s’est finalement retrouvé et a rejeté une bourse complète à l’école de médecine une fois qu’il a succombé à l’attrait des arts, en particulier de l’écriture.
Au fur et à mesure qu’il mûrissait et faisait ses études à l’University College du Nigeria, son objectif est devenu de développer avec d’autres jeunes collègues une voix honnête pour le continent noir. Le rêve de Chinua était d’établir une littérature africaine écrite par des Africains et qui serait adoptée par le reste du monde. Il ressentait le besoin fort que les histoires africaines soient racontées par des Africains. Le continent noir était sous domination coloniale quand il était un jeune homme et lui et beaucoup de ses camarades jeunes intellectuels ont vu le besoin urgent d’indépendance de leur maître colonial, la Grande-Bretagne, afin qu’ils puissent déployer leurs ailes et s’envoler.
Alors que Chinua raconte l’histoire de son enfance, de son éducation, de son mariage et de sa paternité, ainsi que ses objectifs et ses rêves en tant qu’écrivain et intellect d’élite, il raconte une toute autre histoire en toile de fond. Il livre un récit très différent, sombre et inquiétant qui va de pair avec les espoirs et les rêves d’un jeune écrivain et d’une jeune nation. En 1960, après que le Nigeria ait été sous la domination coloniale britannique depuis 1914, ils avaient des difficultés de croissance et un fort désir d’indépendance. Les Britanniques qui avaient exploité les riches ressources de la nation africaine et engraissé leurs coffres pendant des décennies ont reconnu qu’il était temps de couper les ponts.
Le Nigeria a gagné sa liberté en 1960. Il y avait un grand espoir dans la nation souveraine que la vie de son peuple serait enrichie et son avenir brillant et plein d’espoir. Cependant, la nation s’est rapidement transformée en abîme en raison de la faiblesse de son leadership, de la corruption et de sa tendance à l’oppression ethnique. Les habitants de sa région orientale, en particulier les Igbo qui étaient le groupe ethnique dominant à l’est mais une minorité détestée par ceux qui dirigeaient maintenant le Nigeria, souffraient plus que tout autre segment de la nation.
En 1967, il était temps pour la région de l’Est de se séparer de la nation nigériane. Mais cette fois, la patrie n’était pas aussi compréhensive ou accommodante. Le gouvernement nigérian ne permettrait pas la sécession de la région de l’Est qui avait maintenant la témérité de se déclarer la République indépendante du Biafra. Une guerre civile s’ensuivit pendant les trois années suivantes. La guerre Nigeria-Biafra, avec ses atrocités horribles et ses effusions de sang excessives, est considérée comme le pire conflit de l’histoire de l’humanité.
En ces temps de conflits, de peur et d’oppression incroyables, l’objectif numéro un de Chinua Achebe était de protéger la vie de sa femme et de ses enfants. Mais il n’a jamais perdu de vue son objectif d’élever les écrits des Africains à un niveau qui serait respecté et honoré dans le monde de la littérature et qui représenterait la véritable voix de l’Afrique.
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