LILLEY: Biden posera des questions difficiles à Trudeau sur l’ingérence de la Chine

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Joe Biden interrogeant Justin Trudeau sur l’ingérence chinoise au Canada n’est pas à l’ordre du jour officiel de la visite présidentielle, mais cela devrait arriver.

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Le président américain voudra savoir à quel point la situation est grave et ce que fait le premier ministre du Canada pour y mettre un terme.

Les allégations contre le député Han Dong, qui a démissionné du caucus libéral mercredi, garantissent que Biden aura des questions pointues.

Global News a rapporté mercredi soir que selon des sources de renseignement et de sécurité, Dong avait cherché à retarder la libération des deux Michaels de prison en Chine. L’affirmation, que Dong nie, est qu’en février 2021, il a informé le consul général de Chine à Toronto que la libération de Michael Kovrig et Michael Spavor ne ferait qu’aider le Parti conservateur.

Dong ne nie pas que la conversation ait eu lieu, mais maintient qu’il plaidait pour leur libération. Le bureau de Trudeau a déclaré qu’il n’était pas au courant de l’appel jusqu’à ce qu’il soit contacté par les médias cette semaine.

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Il ne serait pas surprenant que Biden demande à Trudeau si son gouvernement a été infiltré ou compromis compte tenu des gros titres des dernières semaines. Joignant Biden lors de son voyage à Ottawa, Jake Sullivan, le conseiller du président à la sécurité nationale, et la conseillère à la sécurité intérieure Liz Sherwood-Randall.

Il a été largement discuté que l’une des raisons pour lesquelles le Canada a été exclu des récentes opérations de sécurité avec les Américains et d’autres alliés a été la relation du Canada avec la Chine sous Trudeau. Il y a moins de deux semaines, Biden a été rejoint dans un chantier naval de San Diego par le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le Premier ministre australien Anthony Albanese pour annoncer l’accélération d’un nouveau pacte de défense.

Trudeau était absent de cette annonce.

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Le Canada n’a pas été invité à se joindre à ce partenariat AUKUS pour deux raisons, nos pitoyables dépenses militaires et les inquiétudes croissantes au sujet de la Chine. Le nouveau partenariat ne concerne pas seulement les sous-marins nucléaires pour l’Australie, mais également le partage de renseignements.

Nos alliés ne nous font plus confiance comme avant.

Il ne serait pas non plus surprenant de découvrir que les Américains enquêtent à nouveau sur nous en relation avec la Chine, comme ils l’ont fait dans les années 1990.

Le livre à venir L’effet mosaïque : comment le Parti communiste chinois a déclenché une guerre hybride dans l’arrière-cour des États-Unis, détaille comment les Américains ont lancé l’opération Dragon Lord dans les efforts de la Chine au Canada. Les auteurs Scott McGregor et Ina Mitchell révèlent que les agences américaines – y compris le FBI, la CIA et le ministère de la Justice – étaient toutes préoccupées par les efforts de la Chine à l’époque pour infiltrer les milieux commerciaux, culturels et politiques canadiens.

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Cette enquête de la fin des années 1990 a eu lieu peu de temps après la fuite du projet Sidewinder, une étude conjointe du SCRS et de la GRC sur l’infiltration de la Chine au Canada, créant une incroyable controverse à l’époque. La lecture du rapport Sidewinder et des descriptions de personnes essayant d’influencer les politiciens ressemble énormément à ce qui a été rapporté comme se produisant ces derniers temps.

Les États-Unis ne peuvent pas se permettre que le Parti communiste chinois se construise un terrain de jeu aux portes de l’Amérique. Sans aborder le problème dans notre politique, nos universités et plus encore, c’est ce qui se passe.

Biden aura sans aucun doute des questions pour Trudeau, il reste à voir si le président réussit à obtenir des réponses.

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