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« Sunday Morning », l’une des pièces rassemblées dans Wallace Stevens Harmonium (1923), a été distingué comme l’un de ses poèmes les plus éloquents et thématiquement résonnants. Stevens a écrit la première version du poème en 1914, qui a été publiée par Poésie l’année prochaine. Harriet Monroe, la rédactrice en chef du journal, a omis trois strophes du poème pour sa publication et a considérablement réorganisé les cinq strophes restantes. Stevens a fait des changements considérables, en particulier à la fin, au moment où il l’a recueilli dans Harmonium.
J. Hillis Miller dans « William Carlos Williams and Wallace Stevens », écrit que la poésie de Stevens est « une exploration prolongée, à la fois dans la spéculation théorique au sein de la poésie elle-même et dans la pratique poétique, du pouvoir du langage non pas tant pour nommer la réalité que pour le découvrir. » Cette découverte de la réalité devient le centre de « Sunday Morning » car il raconte la recherche d’une femme pour l’épanouissement spirituel dans un dialogue philosophique entre elle et la personnalité poétique de Stevens. Tout au long du poème, les deux examinent deux idéologies opposées : celle du christianisme et celle du paganisme. La femme doit décider ce qui l’aidera à trouver la satisfaction spirituelle qu’elle recherche.
Le poète présente des arguments convaincants à travers une série d’images éloquentes centrées sur la beauté du monde naturel. Lorsque la femme note que cette beauté est éphémère, le poète rétorque que « la mort est la mère de la beauté », insistant sur le fait que le fait de mourir rehausse la beauté. Après un examen attentif du raisonnement du poète, à la fin du poème, la femme détermine qu’une dévotion aux plaisirs terrestres et non à la religion morte du passé lui procurera la félicité divine.
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