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MONTRÉAL — Le nombre de plaintes de passagers aériens auprès de l’organisme de réglementation des transports du Canada monte en flèche, ayant plus que triplé pour atteindre 42 000 au cours de la dernière année.
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L’arriéré croissant signifie que chaque cas a maintenant besoin de plus d’un an et demi pour être traité, ce qui incite les défenseurs et les politiciens à remettre en question l’ensemble du processus.
Le porte-parole du NPD en matière de transports, Taylor Bachrach, prévoit déposer aujourd’hui un projet de loi d’initiative parlementaire visant à éliminer les échappatoires, à augmenter les amendes et à rendre automatique l’indemnisation des voyageurs dont les vols sont retardés ou annulés.
Bachrach et John Lawford, qui dirigent le Centre pour la défense de l’intérêt public, affirment que la refonte des droits des passagers promise par le gouvernement fédéral pour ce printemps doit rendre automatique l’indemnisation en cas de retards importants ou d’annulations à court préavis.
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La semaine dernière, le ministre des Transports Omar Alghabra a promis 76 millions de dollars sur trois ans pour réduire l’arriéré en embauchant 200 employés supplémentaires,
Il s’est également engagé à mettre fin à une échappatoire qui permet aux compagnies aériennes de rejeter les demandes d’indemnisation en invoquant la sécurité comme raison d’une interruption de vol.
L’arriéré de plaintes a augmenté après que le chaos des voyages a éclaté au cours de l’été et à nouveau pendant les vacances d’hiver alors que la demande de vols augmentait et que la météo refusait de coopérer.