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« La rue des crocodiles » est un recueil de nouvelles de Bruno Shulz, se déroulant dans une petite ville de Galice, dans l’actuelle Ukraine. Avec une métaphore riche et la juxtaposition de la fantaisie et de la réalité, les histoires explorent les différents thèmes de l’enfance du narrateur, les membres de sa famille et les personnages de la ville dans laquelle il vit. La ville elle-même est également un personnage important dans les histoires, ses rues labyrinthiques, ses quartiers pauvres et riches et la commercialisation de la Rue des Crocodiles.
La voix narrative est parfois submergée par les différences entre la réalité et le banal. C’est un symbole vital dans les livres, que le banal n’est pas suffisant pour comprendre ce qui est réel dans la vie d’un être humain. L’imaginaire, dans ces histoires, rend les émotions, les personnages et la ville beaucoup plus intenses qu’ils ne le sont réellement, et d’autant plus significatifs.
La majorité des 13 histoires non chronologiques tranchent d’histoires de vie concernant le père du garçon, Jacob. Nous regardons Jacob mener une bataille perdue contre la folie. Jacob est un personnage passionnant et fascinant dont les intérêts vont de l’élevage d’oiseaux exotiques qui se transforment en monstres à la philosophie de l’existence. La honte du comportement erratique de Jacobs, de sa peur et de sa paranoïa éloigne Jacob de sa famille. Le narrateur regrette la mort de son père et l’admire rétrospectivement.
Il y a des personnages mineurs qui apparaissent dans de nombreuses histoires, comme Touya, la folle de la ville. Dans la première nouvelle, « August », la vie démunie que Touya vit en tant que fille sans abri et malade mentale, est décrite en détail. Touya est une personne isolée du reste de la ville parce qu’elle, comme Jacob, vit dans sa propre tête. Les environs sont vifs pour le lecteur, mais invisibles pour Touya. D’autres personnages mineurs représentent un échec ou une promesse perdue, comme Emil. Emil est le cousin du narrateur. C’est un homme relativement jeune qui a voyagé à l’extérieur de la ville, mais il est terne et maladif. M. Charles est un autre personnage rempli du pathétique de l’échec. M. Charles est décrit en train de se réveiller et de se préparer pour la journée. En l’absence de sa femme et de ses enfants, qui ont quitté la ville pour l’été afin d’échapper à la chaleur, M. Charles a de petits mouvements avec une fougue et une personnalité prometteuses. La vie de M. Charles se résume aux moments qu’il passe à dormir, à rêver et à se préparer pour le travail. Dès que M. Charles part travailler, son individualité le quitte.
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