La cinéaste acclamée à Cannes Marie Amachoukeli et le studio français de premier plan Miyu Productions seront jumelés sur « Happy End », une comédie macabre qu’Amachoukeli co-dirigera avec Vladimir Mavounia Kouka. Prévu pour une production en 2024, le projet a déjà reçu le soutien de Bac Films et de MK2, ce dernier assurant les ventes internationales.
Variété a jeté un premier regard sur le projet, qui a récemment été présenté au forum de pitch et de coproduction Cartoon Movie à Bordeaux.
Imaginant un monde sans mort et employant un style visuel rappelant Max Fleischer, le film 2D destiné aux adultes suit Bertha King, un soldat de carrière suicidaire qui a la malchance de mettre fin aux choses alors que la faucheuse raccroche sa faux. Aspirant à mourir alors que la mort s’est mise en grève, le héros déprimé doit naviguer dans une nouvelle existence morose, soudainement libéré des liens de la mortalité.
« L’idée du film est d’encourager le rire et le réenchantement », explique Amachoukeli, qui a co-écrit le projet avec Jean-François Halin. « Si ce n’est vis-à-vis du monde, du moins dans nos vies respectives. Car le projet est, pour paraphraser Sénèque, désireux de mourir de toute urgence de son vivant.
Co-réalisé avec Claire Burger et Samuel Theis, le premier long métrage d’Amachoukeli « Party Girl » a remporté la Caméra d’Or et le prix d’ensemble Un Certain Regard au Festival de Cannes 2014. La cinéaste a fait équipe avec l’animateur Vladimir Mavounia Kouka pour le court métrage « Je veux que Pluton soit à nouveau une planète » en 2016 et est actuellement en post-production sur son deuxième long métrage, « Ama Gloria ».
Long métrage hybride produit par Lilies Films (« Portrait of a Lady on Fire », « Petite Maman »), « Ama Gloria » mêlera prises de vues réelles et séquences animées fournies par Miyu en suivant une fillette de six ans atteinte de décoloration. vision au cours d’un été déchirant au Cap-Vert. Le projet vise un lancement du festival plus tard cette année.