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L’Ontario propose de renforcer les règles concernant les mises à pied massives afin d’inclure une plus grande protection pour les employés qui travaillent à distance.
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Le ministre du Travail, Monte McNaughton, a fait cette annonce lundi à Kitchener, qui abrite de nombreux emplois technologiques de la province, un secteur qui a connu un certain nombre de licenciements massifs.
McNaughton a annoncé que la province propose de mettre à jour les lois sur l’emploi pour garantir que les employés qui travaillent uniquement à domicile sont éligibles au même préavis amélioré que les employés « en poste » et les autres employés en situation de licenciement collectif.
Il dit que les changements donneraient aux travailleurs à distance le même préavis de licenciement minimum de huit semaines ou une indemnité compensatoire que les autres employés.
McNaughton dit que cela pourrait multiplier par huit le montant qu’un travailleur reçoit en cas de licenciement, car l’indemnité de départ minimale pour un licenciement individuel est d’une semaine, alors que le minimum pour un licenciement collectif est de huit semaines.
Le ministre du Travail dit qu’il présentera un projet de loi qui élargirait la définition d’un établissement en vertu de la Loi sur les normes d’emploi pour inclure les bureaux à domicile éloignés des employés.