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Maintenant que nous avons des allégations selon lesquelles le réseau d’ingérence électorale censé fonctionner en 2019 impliquait trois partis, pouvons-nous mener une enquête publique ?
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Ou devons-nous attendre des fuites médiatiques selon lesquelles la Chine a également tenté d’interférer ou d’influencer les néo-démocrates fédéraux et le Bloc québécois? Qu’en est-il des politiciens provinciaux de la Colombie-Britannique, du Québec ou de l’Alberta?
Le premier ministre Justin Trudeau a fait tout ce qu’il pouvait pour éviter une enquête ou même une enquête d’un comité sur des allégations d’ingérence électorale. Ce faisant, y compris en empêchant sa chef de cabinet Katie Telford de témoigner, il a transformé la question non partisane de l’ingérence électorale en une question partisane.
Les conservateurs fédéraux, les néo-démocrates et le Bloc québécois ont tous réclamé une enquête publique même si des informations pourraient leur nuire. Seuls les libéraux ont résisté à ce que le public en sache plus sur cette question, ce qui les fait paraître coupables.
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N’oubliez pas que le rapport initial indiquait qu’un programme géré par le consulat chinois à Toronto avait aidé 11 candidats aux élections de 2019, libéraux et conservateurs. Des rapports ultérieurs ont indiqué que cela se répartissait en neuf libéraux et deux conservateurs.
Il a également été signalé que le SCRS avait approché les libéraux avant les élections de 2019 pour leur faire part de leurs inquiétudes quant au fait que le candidat libéral de l’époque, aujourd’hui député, Han Dong, avait reçu l’aide du gouvernement chinois. Alors que Dong a nié toutes les allégations portées contre lui, Trudeau n’a jamais nié les informations selon lesquelles le SCRS aurait informé son équipe.
C’est pourquoi les partis d’opposition veulent informer le chef de cabinet de Trudeau, Telford. On pense qu’elle est celle que le SCRS aurait informée de toute préoccupation. Au lieu de lui permettre de comparaître devant le comité, les libéraux ont passé deux semaines à essayer d’empêcher que cela se produise.
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Dong est également toujours dans le caucus libéral malgré les allégations.
Comparez cela à l’Ontario où le député provincial Vincent Ke a quitté le caucus progressiste-conservateur de Doug Ford après avoir été nommé comme participant présumé au réseau d’ingérence électorale. Ke nie toutes les allégations portées contre lui, tout comme son avocat, mais il a quitté le caucus PC quelques heures après que les allégations ont été rendues publiques.
Le gouvernement Ford a également nié avoir jamais été approché au sujet d’allégations du SCRS ou de qui que ce soit d’autre au sujet d’un député en exercice ou d’un ancien député soupçonné d’être impliqué dans un réseau d’ingérence électorale. Lorsque les premières histoires sont sorties, sans qu’un député provincial soit nommé en novembre dernier, les hauts fonctionnaires du bureau de Ford ont demandé des informations à leurs propres agents de sécurité et de renseignement, puis au SCRS à Ottawa – aucun n’a été fourni.
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C’est une distinction importante entre eux et le gouvernement Trudeau à Ottawa.
Il y a maintenant deux hommes qui font face à des allégations publiques, sans preuve ni possibilité de blanchir leur nom, selon lesquelles ils faisaient partie d’un stratagème visant à modifier les élections au Canada à la demande d’un gouvernement étranger. Plus de noms finiront par sortir, plus de parties feront face à des allégations – les membres de la communauté du renseignement disent que toutes les parties ont des problèmes sur ce front.
Cela continuera d’éroder la confiance du public dans les élections au Canada et la confiance dans nos politiciens.
Cela signifiera également que davantage de personnes risquent de faire l’objet d’allégations graves alors qu’elles ne sont ni condamnées ni disculpées. Si Dong et Ke sont innocents, ce qu’ils prétendent tous les deux, alors ils méritent d’avoir la chance d’effacer leur nom.
Surtout, les Canadiens méritent de connaître la vérité, ce que Trudeau semble vouloir garder pour lui.
Ce que le premier ministre doit faire, c’est suivre l’exemple de Ford et retirer Dong du caucus libéral jusqu’à ce que ces allégations soient clarifiées. Ensuite, il doit à la fois déclencher une enquête publique et cesser de bloquer le travail du comité des Communes qui examine cette question.
La vérité vous libérera et Trudeau devrait libérer la vérité même si cela nuit au Parti libéral à court terme.
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