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La version de ce poème utilisée pour créer ce guide d’étude apparaît dans : Yeats, William Butler. « L’enfant volé. » https://poets.org/poem/stolen-child.
Notez que les citations entre parenthèses dans le guide font référence aux lignes du poème dont les citations sont tirées.
« The Stolen Child » est un poème de 53 lignes qui ressemble à un mètre de ballade, écrit par le poète irlandais William Butler Yeats. Inspiré des fées de la légende irlandaise, le poème considère la perte d’un enfant humain face aux tentations du monde féerique. Avec ses sensibilités musicales, il offre à la fois une démonstration des possibilités littéraires inhérentes à la culture irlandaise et une conception de la mort inspirée par la magie et le mysticisme. Yeats a commencé à écrire à une époque de ferveur nationaliste accrue alors que l’Irlande cherchait à rompre avec la domination anglaise. Des poèmes comme « The Stolen Child » ont résisté à la tendance littéraire dominante de l’Irlande de la fin du XIXe siècle qui a continué à chercher l’inspiration dans l’histoire et le folklore anglais, inaugurant ainsi une nouvelle ère des lettres irlandaises. En plus du nationalisme irlandais, l’autre intérêt principal de Yeats au moment de la composition du poème dans les années 1880 était l’occulte. Il débattit des questions sur la nature de l’âme et la vie après la mort dans la Dublin Hermetic Society et rejoindra bientôt l’Ordre de la Golden Dawn, un culte mystique. « The Stolen Child » est considéré comme un exemple important des premiers travaux de Yeats pour son tissage de ces deux volets des passions du poète. Titulaire d’un prix Nobel de littérature, Yeats est considéré comme l’un des plus grands écrivains du XXe siècle. « The Stolen Child » ouvre une fenêtre sur les thèmes qui ont alimenté sa curiosité artistique et intellectuelle tout au long d’une longue et fructueuse carrière.
Le poème commence par des fées décrivant une île cachée en Irlande, avant d’appeler un enfant à partir avec elles et à échapper aux chagrins du monde humain. Les fées dépeignent des scènes nocturnes de danse et de gaieté avant de répéter leur appel à l’enfant. Ils partagent certains des tours qu’ils jouent sur d’autres créatures dans la nature, puis font écho à leur invitation une dernière fois. Ils révèlent par la suite que l’enfant s’en va effectivement avec eux et laisse derrière lui le confort de sa vie humaine.
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