Tout ce qu’il fait, c’est nier, nier, nier – et refuser de prendre ne serait-ce qu’un minimum de responsabilité
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Tout ce qu’il a fait, tout ce qu’il a dit, est faux. Tout.
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C’est-à-dire la réponse de Justin Trudeau à sa crise chinoise naissante.
Ingérence criminelle du régime chinois dans plusieurs élections canadiennes. Un million de dollars injectés dans les intérêts de la famille Trudeau par la Chine – dont des milliers pour la Fondation Trudeau, et même 50 000 $ pour financer une statue de Pierre Trudeau. Des aînés sino-canadiens sont transportés par autobus aux réunions d’investiture des libéraux pour voter pour des candidats favorables à la République populaire – avec le nom des candidats Grit choisis encré sur leurs bras.
Ce ne sont là que quelques-unes des révélations profondément troublantes qui se sont dégagées du scandale de la Chine libérale ces derniers jours. C’est un ragoût fétide et putride – celui que le Globe and Mail, Global News et Postmedia poursuivent depuis des semaines.
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Les médias ont été aidés par un flot de fuites, certaines provenant prétendument des services de renseignement à l’intérieur et à l’extérieur de ce pays. Cela se produit parce que la communauté du renseignement est clairement consternée par la mesure dans laquelle le régime chinois a enroulé ses tentacules autour des libéraux de Trudeau – et par les dénégations véritablement nixoniennes véhiculées quotidiennement par Trudeau et sa cabale désespérée.
J’ai enseigné la communication de crise à de jeunes avocats et journalistes pendant des années. Voici quelques-unes des choses que Trudeau s’était trompées.
— Ne niez pas, niez. Avec chaque nouveau développement dans le scandale de la Chine, Trudeau et ses semblables ont publié démenti après démenti, sans effet. L’histoire ne cesse de se dérouler dans les médias. Trudeau doit rappeler les leçons du scandale SNC-Lavalin : à savoir que les dénégations ne fonctionnent jamais s’il n’y a pas de contre-récit convaincant – et si les dénégations sont des mensonges.
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Trudeau a perdu toute crédibilité dans le scandale du SNC : malgré ses attaques contre les médias, malgré ses calomnies envers Jody Wilson-Raybould, la vérité a éclaté. Et la vérité, j’aime à le dire, est comme l’eau : elle trouve toujours une issue.
– Prendre la responsabilité: Justin Trudeau, comme on le sait, aime présenter des excuses aveugles pour l’inconduite et les méfaits des autres – mais jamais de lui-même. Le plus souvent, Trudeau ne s’effondre que lorsqu’il ne lui reste absolument aucune échappatoire — et même dans ce cas, il se livrera généralement à beaucoup de fanfaronnade : dire, en effet, qu’il a commis une erreur, mais que ses adversaires politiques en font de plus en plus plus grosses erreurs.
Cette approche ne fonctionne qu’avec les types TruAnon purs et durs. La plupart des électeurs veulent que leurs dirigeants assument rapidement la responsabilité de leurs erreurs – et ils ont également tendance à être très indulgents par la suite. Sauf si l’erreur s’est produite trop de fois, bien sûr.
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— Faites-le tôt. N’attendez pas ! Garder le silence et attendre que l’histoire disparaisse des gros titres ne fonctionne tout simplement pas – à l’ère de Google, les scandales vivent désormais en ligne pour toujours.
Au lieu de cela, Trudeau devait agir rapidement pour nettoyer le gâchis chinois, mais il ne l’a pas fait. Lorsque la première histoire d’ingérence électorale a éclaté il y a des mois, Trudeau a eu l’occasion de prendre ses responsabilités et d’apporter des changements attendus depuis longtemps, mais il ne l’a pas fait non plus.
Il a laissé l’histoire s’envenimer, et maintenant elle est infectée – et l’infection s’aggrave de jour en jour.
— Les mots ne suffisent pas ! Comme indiqué ci-dessus, il ne suffit plus de faire un acte de contrition. Des excuses ne suffisent pas.
Dans l’ère post-Watergate, les électeurs ont vu trop de scandales trop souvent. Et, après la délivrance d’excuses dans les deux langues officielles, ils ne se contentent plus de laisser un politicien s’en tirer. Ils veulent voir des actes, pas seulement des mots.
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Ici, Trudeau aurait pu créer un registre des agents étrangers, comme l’a demandé le chef conservateur Pierre Poilievre – afin que nous puissions savoir quelles puissances étrangères tentent de persuader les gouvernements canadiens. Il aurait pu durcir le Code criminel et les lois électorales pour imposer des peines plus sévères en cas d’abus. Il aurait pu travailler avec d’autres alliés occidentaux – qui ont également été la cible d’actes répréhensibles chinois – pour développer une réponse multinationale.
Il n’a rien fait de tout cela.
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Au lieu de cela, tout ce que Trudeau fait, c’est nier, nier, nier – et refuser de prendre ne serait-ce qu’un minimum de responsabilité pour ce qui se métastase en une menace réelle pour la survie de son gouvernement. Ça ne fonctionne pas. Parce que la crise chinoise ?
Ça ne s’en va pas.
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