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A Small Place de Jamaica Kincaid est un essai opiniâtre habilement déguisé en roman. Il n’y a pas de personnages agissants, ni d’intrigue. La voix de la narratrice donne son avis sur les nombreux événements et difficultés qui sont arrivés aux indigènes de l’île d’Antigua. A Small Place est une description subjective de la corruption gouvernementale et du manque d’intérêt que les gens d’une nation ont pour les gens d’une autre. A Small Place étudie également les effets de l’esclavage lorsque les esclaves émancipés n’apprennent jamais à être des gens ordinaires.
Les touristes arrivent à Antigua et hélent un taxi pour se rendre à leur hôtel. Ils considèrent les voitures chères qui prévalent à Antigua mais ne considèrent pas les maisons pauvres dans lesquelles vivent les indigènes. Ils passent devant l’école et l’hôpital mais ne se préoccupent pas de l’état délabré des bâtiments ou du reflet que l’apparence projette sur le les employés qui y sont. Au passage de trois belles demeures, ils n’hésitent pas à se demander si les propriétaires ont obtenu leurs maisons par des moyens immoraux. Les touristes ignorent qu’il n’y a pas de système d’évacuation des eaux usées et leurs déchets flottent à côté d’eux dans la belle eau qu’ils admirent tant. Le narrateur dénonce le manque d’intérêt des touristes pour le bien-être des Antiguais. Elle exprime son aversion pour les touristes, qui deviennent laids lorsqu’ils sont en vacances.
Le narrateur déplore qu’Antigua ne soit plus la même que dans sa jeunesse. La bibliothèque a été détruite en 1974 et n’a pas encore été reconstruite. Elle condamne le racisme répandu dans de nombreuses organisations à Antigua. Elle semble également préoccupée par le fait que les Antiguais considèrent la façon dont ils sont traités par les Blancs comme de mauvaises manières par opposition au racisme. Elle se moque de l’amour des Anglais pour l’Angleterre, car ils essaient de le recréer dans chaque pays qu’ils rencontrent, ruinant les terres et les gens. Le narrateur pense que les Anglais sont des criminels et qu’ils enseignent le crime aux Antiguais. Elle regrette que les Antiguais n’aient pas de langue propre et ne puissent s’exprimer verbalement que dans la langue du criminel. Le narrateur défend l’opposition des Antiguais au capitalisme parce qu’ils ont eux-mêmes été considérés comme des capitaux pendant si longtemps.
Le narrateur craint qu’Antigua ne soit dans un état pire en tant que nation autonome que lorsqu’elle était gouvernée par l’Angleterre. La bibliothèque temporaire se trouve dans un bâtiment délabré et n’a pas de place pour tous les livres, dont beaucoup sont en ruine. Le narrateur déplore la bêtise des jeunes d’Antigua. Elle est très soucieuse de restaurer la bibliothèque.
Le narrateur considère la grande corruption à Antigua. Elle réfléchit au monopole que les entreprises de services publics appartiennent à l’État à Antigua et à la corruption générale des fonctionnaires du gouvernement qui se procurent des richesses au détriment du bien-être des indigènes. Le narrateur réfléchit sur la condition des Antiguais à la suite de l’émancipation. Ils ont été libérés de l’esclavage mais n’ont jamais appris à être des gens ordinaires, en particulier sur la belle île surréaliste qu’ils appellent chez eux.
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