Résumé du petit pays et description du guide d’étude

Ce guide est basé sur la version suivante du livre : Gaël, Faye. Petit pays. Hogarth : Londres, New York. Traduit par Sarah Ardizzone. 2018.

Petit Pays est un roman raconté à la première personne du point de vue de Gabriel, un jeune garçon d’origine française et rwandaise qui grandit au Burundi dans les années 1990. Dans la section intitulée « Prologue », Gabriel revient sur un moment de son enfance où son père a tenté de lui expliquer les différences entre Hutus et Tutsis. Le prologue est suivi de quelques pages lyriques, écrites en italique, dans lesquelles le narrateur, aujourd’hui trentenaire et vivant en France, repense à cette période de sa vie. Il boit beaucoup et la plupart de ses relations sociales se déroulent en ligne.

Dans les premiers chapitres du roman, un jeune Gabriel essaie de donner un sens au mariage en ruine de ses parents. S’il espère que ses parents se remettront ensemble, force est de constater que sa mère rwandaise et son père français ont des priorités et des visions de la vie différentes : alors que maman veut s’installer en France, où elle espère avoir un peu de sécurité, Michel veut rester au Burundi où il jouit d’un train de vie plus privilégié. Après la séparation de ses parents, le père de Gabriel lui offre un vélo BMX rouge. Le vélo est volé et Gabriel exige qu’on le lui rende, même si le retour signifie retirer le vélo à un enfant plus pauvre et moins privilégié.

Dans son école française de Bujumbura, Gabriel commence à correspondre avec sa nouvelle correspondante, une française nommée Laure. Il dit à Laure qu’il veut être mécanicien quand il sera grand. Maman emmène Gabriel et sa sœur Ana visiter sa famille au Rwanda. Le frère de maman, Alphonse, est mort en combattant dans le Front national rwandais, et Pacifique envisage maintenant de le rejoindre. Alors que maman insiste sur le fait que ses enfants sont blancs et non rwandais, Pacifique et Rosalie, l’arrière-grand-mère de Gabriel, rêvent de retourner au Rwanda.

Gabriel décrit ses amis, un groupe de garçons du quartier : Gino, Armand, les jumeaux, et finalement, Francis. Bien que Francis, un garçon plus âgé et plus pauvre, soit initialement leur ennemi, il finit par devenir leur chef de facto. Gino rêve de rejoindre le Front national rwandais, et le pays a des élections présidentielles. Le candidat le plus révolutionnaire gagne, seulement pour être renversé par l’armée lors d’un coup d’État. Gabriel fête son dixième anniversaire avec sa famille et ses amis. Le cheval d’un voisin s’échappe.

Gabriel se rend avec sa famille au Rwanda en février, afin d’assister au mariage de Pacifique avec sa petite amie de longue date, Jeanne. Ils sont accueillis à l’aéroport par la tante de maman, tante Eusébie. Veuve, tante Eusébie a élevé seule ses quatre enfants, Christelle, Christiane, Christian et Christine. Le mariage est précipité parce que Jeanne est enceinte et que la guerre approche au Rwanda. En route pour le mariage, la voiture de maman et Eusébie est arrêtée et les deux femmes sont harcelées sexuellement par les policiers.

De retour à la maison, Gino invite Francis dans leur groupe. Un jour, Francis emmène le groupe, en taxi, au collège du Saint-Esprit, où ils ne sont pas autorisés. Francis montre ses backflips et Gabriel est contraint d’en faire un lui-même.

Le 7 avril 1994, les présidents du Rwanda et du Burundi sont assassinés. Le génocide commence et la famille perd le contact avec tante Eusébie et la famille de maman. De nouvelles mesures de sécurité sont mises en place à Bujumbura, et Gabriel commence à passer du temps chez Madame Economopoulos. Lorsque la violence s’arrête enfin, Maman se dirige vers le Rwanda, pour revenir des mois plus tard, émaciée et instable. Elle raconte des histoires poignantes de violence, y compris la mort des quatre cousins ​​de Gabriel.

Alors que la violence empiète même sur le quartier protégé de Gabriel, les garçons commencent à parler de plans pour défendre leur quartier. Francis et Gino impliquent les garçons dans un gang appelé « The Diehards ». On leur montre un homme allongé sur le sol. L’un des membres du gang identifie l’homme comme étant le Hutu qui a tué le père d’Armand. Le chef de gang essaie d’abord d’amener Armand à mettre le feu à l’homme. Quand Armand refuse, Innocent se tourne vers Gabriel. Horrifié, le monde devient flou et Gabriel jette le briquet sur l’homme. Finalement, Gabriel et sa sœur sont embarqués dans un avion de rapatriement de ressortissants français. Deux des domestiques de la famille sont tués dans les violences, tout comme Michel, le père de Gabriel.

Dans les dernières pages du roman, Gabriel, 33 ans, revient au Burundi pour récupérer les livres que Madame Economopoulos lui a laissés. Là, il rencontre Armand, qui l’emmène voir sa mère. Sa mère ne reconnaît pas Gabriel, le confondant avec son cousin décédé, Christian.