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Un comité sénatorial a appelé mercredi à une plus grande surveillance parlementaire de la Banque du Canada et à plus de transparence de la part de la banque centrale alors qu’elle se bat pour restaurer la crédibilité perdue lors de la lutte de l’an dernier pour contenir l’inflation.
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La Banque du Canada a fait l’objet d’une rare attaque de la part de critiques, dont le chef de l’opposition conservateur Pierre Poilievre, pour avoir mal évalué l’inflation, ce qui a conduit à de nouveaux appels pour qu’elle publie des procès-verbaux et soit plus ouverte sur son processus décisionnel.
La semaine dernière, la Banque du Canada a finalement publié le procès-verbal de la réunion d’élaboration des politiques et a conclu que la banque centrale avait relevé les taux le mois dernier plutôt que de les laisser inchangés en raison du resserrement du marché du travail et d’une croissance plus forte que prévu.
« La Banque du Canada devrait être plus transparente et rendre publique périodiquement son évaluation de l’effet de ses interventions sur l’inflation et sur l’évolution des principaux indicateurs économiques », a déclaré le comité sénatorial des banques, du commerce et de l’économie.
Dans un rapport publié mercredile comité sénatorial a déclaré que le resserrement de la politique monétaire était justifié, tout en notant que la hausse des taux d’intérêt avait commencé à ralentir la croissance économique et pourrait aggraver les problèmes de logement.
La banque centrale a refusé de commenter le rapport du comité sénatorial.
Le 25 janvier, la Banque du Canada relevé son taux directeur à 4,5%le plus haut niveau en 15 ans, et est devenue la première grande banque centrale à dire qu’elle retarderait probablement de nouvelles augmentations pour l’instant.