Le Canada « se tient prêt » à aider après le tremblement de terre meurtrier qui a secoué la Turquie et la Syrie : Trudeau

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Le Canada est prêt à aider à la suite d’un tremblement de terre désastreux qui a frappé la Turquie et la Syrie, a déclaré lundi le Premier ministre Justin Trudeau, alors que les autorités de ces pays ont signalé que plus de 4 000 personnes étaient mortes et des milliers d’autres blessées.

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Les secouristes et les habitants ont fouillé les décombres des bâtiments renversés à la recherche de survivants et les responsables craignaient que le nombre de morts ne continue d’augmenter.

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Les résidents se sont immédiatement précipités dehors sous la pluie et la neige pour échapper aux chutes de débris, tandis que ceux qui étaient piégés ont crié à l’aide. Tout au long de la journée, des répliques majeures se sont produites. La nuit, les travailleurs retiraient encore des corps alors que des familles désespérées attendaient des nouvelles de leurs proches pris au piège.

Trudeau a déclaré que les reportages et les images de Turquie et de Syrie étaient « dévastateurs ».

« Le Canada est prêt à fournir de l’aide », a-t-il déclaré dans un communiqué. « Nos pensées vont à toutes les personnes touchées par ces tremblements de terre majeurs, et nos pensées vont à ceux qui ont perdu des êtres chers. »

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Trudeau a déclaré à la période des questions que le gouvernement tentait de déterminer « comment il peut le mieux aider à court terme, sachant qu’il y aura également besoin d’un soutien à long terme alors que les communautés se reconstruisent après ce terrible événement ».

Ibrahim Cinaroglu, membre de la Société turco-canadienne, a déclaré que quatre de ses amis et des membres de leur famille figuraient parmi les personnes tuées en Turquie.

« Nous n’avons malheureusement pas pu les joindre par téléphone ou par tout autre moyen, mais nous avons appris qu’ils (sont) décédés », a-t-il déclaré.

Cinaroglu a dit que c’était mentalement écrasant.

« Comment cela peut-il arriver à vous ou à vos proches? » il a dit. « C’est terrible en ce moment. »

Cinaroglu a demandé l’aide du gouvernement canadien et de la population.

Affaires mondiales Canada a déclaré dans un communiqué qu’il surveillait la situation et était en contact étroit avec ses partenaires humanitaires.

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« Nous évaluons les besoins sur le terrain et nous sommes prêts à fournir une assistance. »

Il a indiqué qu’il n’avait pas encore reçu de demandes d’aide de Canadiens concernant les tremblements de terre, mais a noté qu’il y avait 7 513 personnes enregistrées comme étant à l’étranger en Turquie et 1 394 en Syrie.

Les conservateurs fédéraux soutiendraient «tout effort des Canadiens et du gouvernement canadien pour fournir de l’aide», a déclaré le porte-parole en matière d’affaires étrangères, le député Michael Chong, dans un tweet.

La porte-parole du NPD en matière d’affaires étrangères, la députée Heather McPherson, a exhorté le gouvernement libéral fédéral à envoyer une aide humanitaire immédiate.

Le tremblement de terre, qui était centré sur la province de Kahramanmaras, dans le sud-est de la Turquie, a aggravé la misère dans une région façonnée des deux côtés de la frontière par plus d’une décennie de guerre civile en Syrie.

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Des milliers de bâtiments se sont effondrés dans une vaste zone s’étendant des villes syriennes d’Alep et de Hama à Diyarbakir en Turquie, à plus de 330 kilomètres au nord-est.

Plus d’une douzaine d’agences d’aide canadiennes travaillant ensemble dans le cadre de la Coalition humanitaire ont déclaré qu’elles collectaient des fonds pour apporter une aide urgente aux personnes dans le besoin.

Moutaz Adham, le directeur national d’Oxfam Canada pour la Syrie, a déclaré que le nombre de personnes tuées et blessées évoluait rapidement.

« Nous constatons que des familles recherchent leurs proches disparus qui (sont) laissés sous les décombres de bâtiments effondrés. Nous savons que les gens, même ceux dont les bâtiments ne se sont pas effondrés, ne se sentent pas en sécurité pour y retourner », a-t-il déclaré lors d’un entretien téléphonique depuis Damas.

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« Le tremblement de terre vient s’ajouter à une situation humanitaire très grave en Syrie.

Les Nations Unies estiment que quelque 6,9 ​​millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de la Syrie en raison de la guerre.

Majd Khalaf, un coordinateur montréalais des Casques blancs, une organisation de défense civile syrienne, a déclaré que de nombreux bâtiments qui se sont effondrés avaient été endommagés pendant la guerre, les rendant plus vulnérables au tremblement de terre.

« Nos équipes réagissent maintenant … elles creusent dans les décombres pour sauver des vies », a-t-il déclaré. « C’est vraiment une énorme catastrophe. »

De vastes zones du nord-ouest de la Syrie ont perdu l’électricité et les connexions Internet, a-t-il ajouté.

Khaled Abdulwahed, un responsable torontois de Molham Volunteering Team, une organisation à but non lucratif qui aide les personnes déplacées en Syrie, a déclaré que son organisation avait également lancé une campagne de financement pour soutenir ceux qui ont perdu leur maison.

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Il a déclaré qu’il y avait une forte demande de produits de première nécessité, notamment de la nourriture, des préparations pour nourrissons, des appareils de chauffage et des couvertures, pour les personnes qui s’abritaient dans les écoles, les centres sportifs et les mosquées.

« Nos équipes soutiennent également les hôpitaux et les centres médicaux avec des fournitures médicales », a-t-il déclaré.

Le US Geological Survey a mesuré le séisme de lundi à 7,8, avec une profondeur de 18 kilomètres. Quelques heures plus tard, un séisme de magnitude 7,5 a frappé à plus de 100 kilomètres. La deuxième secousse a été considérée comme une réplique car elle s’est produite sur la même ligne de faille que la première, selon un sismologue de l’USGS.

La région de Turquie touchée par le tremblement de terre se trouve au sommet de lignes de faille majeures et est fréquemment secouée par des tremblements de terre. Quelque 18 000 personnes ont été tuées dans des tremblements de terre tout aussi puissants qui ont frappé le nord-ouest de la Turquie en 1999.

Des offres d’aide, allant des équipes de recherche et de sauvetage aux fournitures médicales et à l’argent, ont afflué de dizaines de pays, ainsi que de l’Union européenne et de l’OTAN. La grande majorité était pour la Turquie, avec des promesses russes et israéliennes d’aide au gouvernement syrien, mais il n’était pas clair si certains iraient dans la poche dévastée tenue par les rebelles dans le nord-ouest.