«BEAUCOUP DE NEIGE»: les migrants arrivant au Canada retournent vers des climats plus chauds

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L’herbe n’est pas toujours plus verte.

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Les migrants arrivaient au Canada en provenance de New York par autobus, mais certains n’ont pas tardé à faire demi-tour et à rebrousser chemin.

Les bus du Texas qui étaient arrivés au terminal de bus de l’autorité portuaire de New York ont ​​reçu des billets gratuits qui les emmèneraient à Plattsburgh, NY, à environ 38 kilomètres de la frontière canado-américaine.

Quiconque connaît le Roxham Rd. question sait ce qui vient ensuite : les bus de New York sont accueillis par des compagnies de taxis qui emmèneront ensuite leurs passagers à l’endroit sans issue où l’an dernier plus de 39 000 personnes sont entrées illégalement au Canada.

C’était un billet d’or pour beaucoup, mais pas pour tous. Certains ont réalisé que le Canada n’était pas exactement ce qu’ils espéraient, selon Ilze Thielmann, directeur de l’association à but non lucratif Team TLC, qui organise des bus pour Plattsburgh.

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«Ils veulent traverser la frontière canadienne et tenter leur chance là-bas», a déclaré Thielmann. Radio-Canada. « Ils pensent qu’il y a tous ces emplois là-bas. Ils pensent qu’ils vont pouvoir obtenir l’asile très facilement là-bas et ce n’est tout simplement pas le cas.

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Thielmann a déclaré que les migrants sont frustrés par les conditions et choisissent de retourner à New York.

Jose Liandro, 37 ans, de Colombie, est entré au Canada la semaine dernière, mais après s’être installé dans un hôtel à l’extérieur de Montréal, il était prêt à retourner aux États-Unis.

Lorsqu’on lui a demandé pourquoi, Liandro a dit au Poste de New York« Mucha nieve », qui se traduit par « Beaucoup de neige ».

Le maire de New York, Eric Adams, a nié avoir coordonné l’envoi de migrants de New York au nord de la frontière.

« Ceux qui cherchent à aller ailleurs, pas nous poussons ou forçons, s’ils cherchent à aller ailleurs, nous aidons dans le processus de réémission des billets », a déclaré Adams. Bonne journée New-York.

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« Nous avons constaté que les gens avaient d’autres destinations, mais ils n’étaient obligés de venir qu’à New York, et nous aidons à interroger ceux qui cherchent à aller ailleurs », a-t-il expliqué.

« Certains veulent aller au Canada, d’autres veulent aller dans des États plus chauds, et nous sommes là pour eux alors qu’ils continuent à poursuivre leur rêve. »

Eva Gracia-Turgeon, la coordonnatrice du Foyer du Monde, un refuge montréalais pour demandeurs d’asile, n’est pas surprise que New York envoie des migrants au Canada et ne pense pas que ce soit grave.

« Je ne vois pas où est le problème exactement », a déclaré Gracia-Turgeon au diffuseur. «Je pense que le problème est, pour beaucoup de politiciens, le fait (que) Roxham Road existe. Et ils veulent pointer vers (re-ticketing) un autre élément pour fermer Roxham Road, où ce n’est pas la solution.

Elle a poursuivi : « Vous pouvez mettre un mur, vous pouvez fermer une route, mais cela ne changera toujours pas la situation. Vous devez toujours prendre soin des personnes que vous recevez dans votre propre province, dans votre propre pays.