La représentation du 17 février est maintenant annoncée comme un événement qui « accueillera le public noir » sans préciser que les clients non noirs devraient faire d’autres plans
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Le Centre national des Arts du Canada semble avoir fait marche arrière sur un plan très critiqué d’organiser un événement qui aurait sélectionné les spectateurs par race.
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Plus tôt ce mois-ci, le centre annoncé qu’une représentation le 17 février de la pièce Is God Is serait une «soirée Black Out» limitée exclusivement à un «public d’identification entièrement noir».
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L’organisme financé par le gouvernement fédéral a déclaré qu’il demanderait aux gens de s’auto-identifier sur la base du système d’honneur.
« Personne ne sera refoulé à la porte ; il n’y aura pas de points de contrôle pour les détenteurs de billets Black Out Night et aucune question ne sera posée sur l’identité, la race ou le sexe de quiconque », a écrit le centre dans un déclaration la semaine dernière au journaliste Jon Kay, collaborateur occasionnel du National Post.
Au cours de la fin de semaine, le site Web du Centre national des Arts a été discrètement modifié pour ouvrir les admissions à d’autres ethnies canadiennes.
La représentation du 17 février est maintenant annoncée comme un événement qui « accueillera le public noir » sans préciser que les clients non noirs devraient faire d’autres plans.
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Les description du spectacle sur Ticketmaster a également été modifié pour supprimer le mot « exclusivement ». Ce n’est plus qu’une « performance pour un public qui s’identifie aux Noirs ».
L’idée des soirées Black Out vient de Broadway, où une représentation de Slave Play en 2019 a été ouverte uniquement aux membres du public d’origine africaine. Selon le créateur de Slave Play, Jeremy O. Harris, l’idée était de libérer les spectateurs noirs du « regard blanc ».
La loi américaine est plutôt explicite en rendant illégal le fait de limiter un service uniquement aux membres d’une race spécifique. La soirée inaugurale Black Out différait de son équivalent au Centre national des Arts en ce sens qu’elle n’avait jamais dit que les non-Noirs ne pouvaient pas venir.
Au lieu de cela, la représentation est devenue un événement sur invitation uniquement avec des billets offerts aux mécènes et organisations noirs. « Nous n’avons empêché ni empêché personne d’assister aux représentations de BLACK OUT… personne n’a été refoulé », lit un site officiel.
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L’idée des soirées Black Out a depuis gagné du terrain parmi les compagnies de théâtre occidentales, comme Toronto’s Théâtre Pass Muraille. « Si quelqu’un s’identifie comme une personne non noire et demande à entrer dans la pièce, un membre de notre personnel sera présent pour discuter avec cette personne », lit-on dans le communiqué de l’entreprise. directives officielles sur la façon dont il filtre les clients non noirs des événements.
La représentation du 17 février de Is God Is devait être la première fois dans les 54 ans d’histoire du Centre national des Arts qu’il organiserait un événement ouvert uniquement aux membres auto-identifiés d’une ethnie spécifique.
La légalité d’un tel plan n’a jamais été testée devant un tribunal canadien, mais il y a de fortes chances que l’événement tel qu’annoncé initialement puisse justifier une contestation en vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario.
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« Toute personne a droit à un traitement égal en ce qui concerne les services, les biens et les installations, sans discrimination fondée sur la race, l’ascendance, le lieu d’origine, la couleur, l’origine ethnique », lit-on dans la première ligne du Code des droits de la personne.
Néanmoins, le Centre national des Arts n’est certainement pas le seul parmi les organismes fédéraux à avoir commencé à mettre en place des plans visant à cibler la programmation et le financement en fonction explicitement de l’identité ethnique. Le programme des chaires de recherche du Canada financé par le gouvernement fédéral, par exemple, adhère désormais à un quota d’identité qui filtre les candidatures en fonction de l’identité ethnique ou sexuelle.
Une déclaration de lundi du Centre national des Arts n’a fait aucune mention de son revirement lors de la Black Out Night du 17 février, mais a vanté que son programme d’événements de février pour le Mois de l’histoire des Noirs serait « un espace accueillant et respectueux pour tous ».
« Tout le monde est le bienvenu à tous nos spectacles », lit-on.
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