samedi, novembre 23, 2024

Cinéma 1 : le résumé du mouvement et de l’image et description du guide d’étude

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Dans son premier livre sur le cinéma, Gilles Deleuze évoque le sens traditionnel du mot « philosophie » comme « la création de concepts ». Ce livre, intitulé « Cinéma 1 », est publié en 1983, dans lequel il propose, « … il ne suffit pas de comparer les grands réalisateurs de cinéma avec des peintres, des architectes ou même des musiciens. . . . que l’avenir rend possible. »

Deleuze présente des concepts philosophiques qui sont les images de la pensée et « exactement comme des sons, des couleurs ou des images, ce sont des intensités qui vous conviennent ou non, qui fonctionnent ou non ». Deleuze crée des concepts aux côtés du cinéma. Ses traducteurs, Tomlinson et Habberjam, affirment que ce livre mêle cinéma et philosophie pour rassembler les idées de chaque sphère. Deleuze commence par critiquer les thèses d’Henri Bergson et critique ensuite la classification des types de signes de Peirce dans une approche des images. Les lecteurs peuvent bénéficier d’études préalables, de connaissances et de compréhension de la philosophie classique et de la phénoménologie.

Il s’agit d’une étude stimulante du lien où le cinéma et la philosophie se rencontrent. « Cinema 1 » ne parle pas de films, ni de philosophie, mais plutôt des deux. Le ton de cet ouvrage est objectif, structuré, logique et analytique. Ironiquement, malgré le contenu émotif généralement élevé du cinéma, ce texte est sans émotion et dépourvu de la fantaisie créative trouvée dans les images animées. Cette étude académique est recherchée et annotée. « Cinéma 1″ impressionnera le lecteur par sa sophistication et sa vaste étendue d’étude aussi longtemps que le lecteur restera vigilant. L’effet sur un lecteur occasionnel est difficile et épuisant mais sans émotion, pas stimulant et clairement pas un « tourneur de page ».

« Cinéma 1, L’image du mouvement » écrit par Gilles Deleuze est un texte de 250 pages avec un sommaire détaillé, une préface et une introduction du traducteur. Le corps est composé de douze chapitres numérotés avec des titres décrivant le sujet du chapitre. Chaque chapitre est détaillé en trois sous-sections numérotées avec des sous-titres qui indiquent le sujet de la sous-section qui n’est pas abrégé dans le contenu. Par exemple, la page Sommaire montre le chapitre 3, « Montage » mais détaille ensuite la sous-section 1, avec : « Le troisième niveau : le tout, la composition des images de mouvement et l’image indirecte du temps / l’école américaine : composition organique et montage en Griffith / les deux aspects du temps : l’intervalle et le tout, le présent variable et l’immensité. » Le verso du texte comprend un glossaire, des notes et un index. L’Index répertorie les réalisateurs, les films, les personnages et les idées référencés par numéro de page, ce qui est essentiel pour que le lecteur occasionnel puisse se frayer un chemin à travers le verbiage déroutant de cet ouvrage philosophique. Deleuze utilise un format pour faire de « Cinéma 1 » une étude philosophique très structurée et recherchée du cinéma.

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