L’existence de la deuxième plainte a été révélée cette semaine par l’hebdomadaire catholique français Golias Hebdo.
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Le cardinal Marc Ouellet nie les allégations d’inconduite sexuelle qui ont été portées contre lui dans une plainte déposée en 2020 par une deuxième femme qui l’a accusé d’avoir commis des actes répréhensibles à son encontre.
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Une enquête du Vatican avait été menée dans la foulée de cette deuxième plainte contre l’ancien archevêque de Québec, mais le pape François a décidé « de ne pas retenir l’accusation portée » car il n’a trouvé « aucune raison d’envisager par la suite l’incrimination aux dépens du cardinal Ouellet ». ”
Dans une déclaration envoyée aux médias par écrit samedi, le cardinal Ouellet a confirmé qu’il avait participé à l’enquête du Vatican, arguant qu’il n’avait « rien à cacher » et qu’il avait agi « en toute transparence » dans le cadre de ce processus.
« Comme je l’ai mentionné lors de cette enquête, je nie avoir commis un quelconque comportement répréhensible à l’égard de cette femme », a écrit le cardinal Ouellet, qui ne commentera pas davantage ce dossier.
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« Je tiens à préciser qu’à ma connaissance, aucune demande n’a été faite par cette femme pour réactiver le processus de plainte. Je n’ai fait l’objet d’aucune autre plainte de sa part.. tant au niveau civil que pénal », a-t-il déclaré.
Selon ce qui lui a été rapporté, la plainte a finalement été classée sans suite, « notamment parce que la plaignante avait choisi, après le dépôt de sa plainte, de ne pas rencontrer les personnes chargées de l’enquête ».
L’existence de cette deuxième plainte a été révélée cette semaine par l’hebdomadaire catholique français Golias Hebdo, qui a obtenu copie d’une lettre datée du 23 juin 2021 dans laquelle l’actuel archevêque de Québec, Gérald Cyprien Lacroix, informait le plaignant, dont le nom n’a pas été libérée, que ses allégations ne seraient pas acceptées.
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Dans sa lettre, le cardinal Lacroix précise que l’enquête préliminaire a été menée à distance en raison de la pandémie et sans la « participation directe ou indirecte de l’archidiocèse de Québec ».
L’enquête a été menée selon la procédure établie par le pape en 2019 pour évaluer les allégations d’agression ou d’inconduite sexuelle. Des témoignages ont été recueillis « tant à Québec qu’à Rome ».
La semaine dernière, une autre femme qui a accusé le cardinal Ouellet d’inconduite sexuelle révélé son identité. Elle a accusé l’Église catholique d’avoir tenté de la faire taire « par des menaces et des intimidations ».
Paméla Groleau fait partie d’un vaste recours collectif intenté en août contre l’archidiocèse de Québec par 139 plaignants, qui accusent des dizaines de prêtres d’agressions sexuelles.
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Dans sa poursuite, Groleau accuse le cardinal Ouellet de plusieurs agressions sexuelles commises entre 2008 — alors qu’elle avait 23 ans — et 2010. Elle allègue qu’il lui a glissé la main derrière le dos et lui a touché les fesses lors d’un événement dans la capitale provinciale.
Les allégations n’ont pas été testées par les tribunaux et le cardinal Ouellet, qui est maintenant membre de la Curie romaine au Vatican, nie catégoriquement les allégations de Groleau.
Il a répondu le mois dernier en la poursuivant pour diffamation devant la Cour supérieure, réclamant 100 000 $ de dommages et intérêts.
Avec des informations de Marisela Amador.
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Deuxième allégation d’inconduite sexuelle contre le cardinal Marc Ouellet
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Une Québécoise alléguant l’inconduite sexuelle d’un éminent cardinal révèle son identité