L’unité de négociation représente environ 11 000 fonctionnaires, dont la plupart occupent des postes de soutien technique, d’ingénierie et scientifique.
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Le gouvernement fédéral se dirige vers une médiation avec l’Alliance de la fonction publique du Canada et l’un de ses principaux groupes de négociation.
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Dans un communiqué publié vendredi soir, le Conseil du Trésor du Canada a salué la nomination d’un médiateur pour faciliter les négociations contractuelles avec le groupe des services techniques de l’AFPC.
L’unité de négociation représente environ 11 000 fonctionnaires, dont la plupart occupent des postes de soutien technique, d’ingénierie et scientifique.
« Nous sommes encouragés que l’AFPC ait accepté la médiation », a déclaré le Conseil du Trésor dans un communiqué. « Nous reconnaissons également que les négociations exigent des efforts considérables, des compromis et de la bonne foi des deux côtés pour réussir. Nous restons déterminés à conclure un accord à la table qui soit juste pour les employés et raisonnable pour les contribuables. »
La nomination d’un médiateur fait suite à la publication d’un rapport de la Commission de l’intérêt public du Conseil fédéral des relations de travail, qui a tenu des audiences pour tenter d’aider les deux parties à parvenir à un accord.
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La commission est intervenue après qu’une impasse ait été déclarée à la table de négociation.
En décembre, un panel de trois personnes a entendu des mémoires des deux côtés et a publié un rapport indiquant que les parties restaient «éloignées». Les deux parties ont plus de 100 propositions de négociation qui doivent encore être convenues.
« La négociation doit avancer », a conclu le panel de trois personnes.
Le panel a déclaré que les problèmes communs avec trois autres syndicats de l’AFPC, y compris les augmentations de salaire, doivent être résolus à la table des problèmes communs afin de fournir « une architecture globale » pour une entente.
« Jusqu’à ce que cela se produise », a déclaré le panel, « la négociation est dans le vide ».
Les recommandations de la commission ne lient aucune des parties, mais ont par le passé conduit à des règlements.
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L’AFPC demande une augmentation de 13,5 % sur trois ans pour ses quatre principales unités de négociation – à 4,5 % par année – tandis que le gouvernement a offert 8,5 % sur quatre ans.
Le panel de la commission a déclaré qu’une fois les principaux problèmes économiques résolus et les propositions réduites, « il semble y avoir de nombreux domaines de compromis potentiels » entre les deux parties.
Depuis des mois, l’AFPC fait du bruit en public, préparant ses membres à une grève générale pour soutenir les revendications d’augmentations salariales qui couvrent l’inflation et le droit contractuel au télétravail.
Le syndicat a déclaré que ses membres n’avaient pas été consultés sur le plan de retour au pouvoir du gouvernement, qui oblige les fonctionnaires à rentrer deux ou trois jours par semaine d’ici la fin mars.
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La présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier, a déclaré que le mandat de retour au pouvoir est un droit de gestion non négociable.
Plus tôt ce mois-ci, le Conseil du Trésor a déposé une plainte auprès de la Commission fédérale des relations de travail, alléguant que l’AFPC a manqué à son obligation de négocier de bonne foi au nom de quatre unités de négociation représentant plus de 120 000 fonctionnaires.
Un porte-parole du Conseil du Trésor a déclaré que les propositions salariales et non salariales actuelles de l’AFPC ajouteraient 14 pour cent par an au coût de fonctionnement de la fonction publique du Canada.
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