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(Bloomberg) – Le Brésil a subi une série d’attaques contre des pylônes électriques depuis les émeutes du Capitole du 8 janvier, un développement troublant pour une économie majeure qui n’a pas d’antécédents de sabotage d’infrastructures.
Quatre pylônes ont été renversés et 12 autres vandalisés depuis le 8 janvier, lorsque des émeutiers ont pris d’assaut la capitale dans une tentative ratée de provoquer un coup d’État militaire. Jusqu’à présent, les dégâts n’ont pas interrompu le service d’électricité. Aucun groupe n’a revendiqué le sabotage.
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« Cette situation est quelque chose de nouveau pour le Brésil », a déclaré Pedro Rodrigues, partenaire du cabinet de conseil en énergie et infrastructure CBIE, basé à Rio de Janeiro. « Il s’agit sans aucun doute d’un grand défi pour le gouvernement. »
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Le ministre des Mines et de l’Énergie, Alexandre Silveira, a rencontré lundi de hauts responsables de la sécurité et de l’électricité pour mettre en place des plans d’urgence et renforcer la surveillance avec des caméras et des drones. La police fédérale a ouvert une enquête, a-t-il dit.
Le dernier renversement d’une tour de transmission s’est produit le 14 janvier, après que le gouvernement eut renforcé les mesures de sécurité pour les lignes électriques. Les attaques soulignent à quel point il est difficile de protéger les infrastructures dans un pays en développement qui est presque aussi grand que la partie continentale des États-Unis.
Les États-Unis ont également subi des attaques contre des infrastructures électriques. En décembre, des criminels ont ciblé deux sous-stations en Caroline du Nord et coupé l’électricité d’environ 45 000 foyers et entreprises.
Le régulateur brésilien de l’énergie, Aneel, a déclaré que les sociétés énergétiques concernées – Furnas, Eletronorte, NBTE, Taesa et ISA CTEEP – travaillaient sur les réparations. Le ministre a déclaré qu’il y avait eu une attaque contre une installation à Maranhao en décembre.
La compagnie pétrolière contrôlée par l’État Petrobras a également renforcé la sécurité dans ses raffineries à la suite des émeutes par mesure de précaution.