[ad_1]
« Lettre russe », publiée en 2002, dans la collection Poèmes d’amour empruntés, est un petit poème décalé qui semble à première vue promettre d’offrir un sens profond à la vie et au temps qui passe et à ce que tout cela signifie pour l’individu. Puis au milieu de ce poème, le narrateur semble changer d’avis. Premièrement, le narrateur propose une théorie philosophique standard sur la composition du passé et du présent et sur la façon dont l’un se reflète sur l’autre. Cette théorie philosophique est proposée à travers une source, mentionnée dans l’expression « il est dit ». Alors le poète met en doute la théorie ; le narrateur suggère que ce message philosophique va peut-être trop loin. Tout comme le lecteur anticipe une déclaration alternative du narrateur, le poème offre une fin surprise, qui ne fournit pas d’argument contre la théorie ni n’en offre un plus stimulant. Au lieu de cela, le narrateur insère une mémoire artistique, une image aussi belle qu’un tableau de Rembrandt, laissant au lecteur une image à méditer plutôt qu’une réponse. S’il existe une réponse aux questions de la vie, ce poème laisse entendre que ces réponses ne peuvent pas être facilement transmises comme un cadeau.
La « Lettre russe » de Yau est la première d’une série de six poèmes, tous portant le même titre. La lecture de ces six poèmes n’offre pas nécessairement une tâche plus facile pour comprendre la poésie de Yau, mais cela pourrait aider le lecteur à se détendre dans la lecture de la poésie de Yau. Plutôt que d’essayer de donner un sens littéral aux poèmes de Yau, le lecteur doit simplement apprécier les images, les couplets individuels et les sons de la langue. Ou comme Paisley Rekdal, écrivant pour le Examinateur international, décrit la poésie de Yau, son « écriture tente d’imiter les effets de la peinture abstraite en ce que les mots ou les phrases deviennent des images isolées qui sont irréductibles en tant que récits : ils existent simplement en tant que ligne, couleur et ton ». Le poème de Yau, « Lettre russe », est comme une peinture, c’est-à-dire une peinture qui utilise le langage comme médium.
[ad_2]
Source link -2