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Les plus grandes villes du Canada deviennent plus grandes et plus chères, forçant des centaines de milliers de personnes à chercher ailleurs un logement abordable.
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Toronto, le plus grand centre urbain du pays, a vu près de 100 000 personnes quitter la région, dont 78 % ont choisi de s’installer dans d’autres parties de la province sur une période d’un an jusqu’au 1er juillet, selon les données de Statistique Canada publiées mercredi.
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Montréal et Vancouver, les deuxième et troisième plus grandes villes du Canada, ont respectivement vu environ 35 000 et 14 000 personnes quitter.
Cependant, la migration internationale a plus que compensé ces pertes. Les données ont montré que la plupart des nouveaux arrivants préféraient les grands centres urbains aux régions rurales. Les plus grands centres de population du Canada ont attiré plus de 600 000 personnes grâce à la migration internationale, comparativement à seulement 21 000 se sont installés dans des collectivités plus petites. Toronto a gagné 216 600 personnes grâce à l’immigration.
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Les données mettent en évidence les conséquences des politiques d’immigration ambitieuses du premier ministre Justin Trudeau qui visent à attirer environ un demi-million de résidents permanents chaque année, un montant supérieur à la taille d’Halifax, la plus grande ville du Canada atlantique. La croissance démographique dans les grandes villes a coïncidé avec une période de pointe des prix des logements dans la plupart des régions.
Le prix de référence d’une maison au Canada était de 789 300 $ en juillet de l’année dernière, en hausse de 43 % depuis le début de la pandémie de COVID-19, selon les données de l’Association canadienne de l’immeuble. Les prix des logements ont depuis commencé à baisser alors que la banque centrale augmentait les coûts d’emprunt, mais l’accessibilité financière s’est également détériorée parallèlement à la hausse des coûts hypothécaires.
Malgré l’exode de certaines des plus grandes villes, bon nombre des grands centres urbains les plus abordables du Canada ont vu leur population augmenter au rythme annuel le plus rapide depuis au moins 2002, a indiqué l’agence de statistiques. Les nouveaux immigrants permanents et les gains nets de résidents non permanents sont à l’origine de la majeure partie de cette croissance rapide.
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Dans l’ensemble, le pays continue de s’urbaniser, 71,9 % des Canadiens vivant maintenant dans l’une de ses régions métropolitaines de recensement, en hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport à l’année précédente. Cela signifie qu’il y a plus de pression sur les villes pour construire des logements et des infrastructures pour faire face à une croissance démographique rapide.
Les centres urbains de la Saskatchewan, du Manitoba et de l’Ontario ont perdu plus de personnes au profit d’autres provinces et territoires, les centres urbains des provinces de l’Atlantique, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique enregistrant de fortes hausses.
Moncton et Halifax, des villes clés du Canada atlantique, ont connu les taux de croissance démographique les plus rapides, soit 5,3 % et 4,4 %, respectivement.